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Bijouterie Charcuterie
Oeil Femme Barb - EAN : 9791096401215
Édition papier
EAN : 9791096401215
Paru le : 8 sept. 2022
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- EAN13 : 9791096401215
- Réf. éditeur : 03-007
- Collection : L'OEUVRE CONTEE
- Editeur : Oeil Femme Barb
- Date Parution : 8 sept. 2022
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 152
- Format : H:210 mm L:297 mm E:17 mm
- Poids : 1.08kg
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Résumé :
Bernard Briantais, qui à ses propres dires dessinait déjà dans le ventre de sa mère, met en scène avec humour (qui est la politesse du désespoir) des personnages anonymes, des « petites gens » comme on dit. Il travaille à partir de scènes de rue, faisant feu de tous supports : papiers, toiles, matériaux de récupération, avec trois fois rien en somme ; il aimerait même passer à quatre fois rien...
Quant à l’auteur Rémy Beurion, c’est sa mère qui lui aurait donné le virus de l’écriture... Journaliste pour la presse régionale, il s’intéresse à l’histoire des tracteurs, au monde ouvrier et aux bistrots (il a écrit Gueules de zinc). Le premier est né et vit à Nantes, le second n’a jamais quitté Vierzon. Ils étaient pourtant faits pour collaborer...
« L’œuvre de Bernard Briantais est comme un bras d’honneur aux pédanteries artistiques, politiques et bancaires [...] Ce vulgaire qu’il met au pinacle est un bien qu’il faut chérir et savoir apprécier à sa juste valeur : celui de l’étrangeté de la condition humaine. » Carole Launai
Recueil de morceaux de vie à la poésie corrosive et plaidoyer à l’humour grinçant, ce livre est un aveu de tendresse pour l’humanité : invisibles et laissés pour compte, petits commerces comme on n’en voit plus guère, bistrots de quartier, marginaux, poètes, contestataires de tout poil...
« Mais dis moi, Camadule, que le monde est heureux ! Plus une voix discordante ne s’élève pour l’agacer. Le dernier des rouspéteurs a été gommé de la surface du globe avec le dernier artisan, le dernier poète, le dernier pêcheur, le dernier paysan, l’ultime homme libre. » "Le Beaujolais nouveau est arrivé" - René Fallet,1975 -
Biographie :
Bernard Briantais est né à Nantes en 1953, où il travaille et vit toujours.
Persuadé d’avoir commencé à dessiner dans le ventre de sa mère, il consacre son enfance et son adolescence au dessin, tout en rêvant de devenir clown, curé ou peintre. Déjà, il croque les petits vieux au jardin des plantes, les enterrements des petites gens... En raison de problèmes familiaux, il doit arrêter ses études et suit une formation de peintre en bâtiment. Établi comme artisan peintre décorateur,
il exerce ce métier une trentaine d’années, ce qui lui permet de revendiquer le titre de champion du monochrome blanc !
Sa rencontre avec le galeriste Jean Fradin en 1988 le « jette » enfin dans la peinture... l’artistique cette fois ; il exposera régulièrement avec lui jusqu’aux années 2000. Très importante aussi sera sa rencontre avec Charles Semser (1922-2011), peintre, sculpteur et céramiste américain installé à Paris.
D’abord marqué par le mouvement CoBrA, l’expressionnisme et une forme de littérature sociale, Bernard s’achemine à partir de 2010 - par choix autant politique qu’esthétique - vers le monde de l’art singulier, où il peut exprimer une humanité à fleur de peau. En effet, lors d’un séjour à Paris, il est frappé par la misère sociale. Sidéré par le nombre de SDF rencontrés, il se sent dans l’obligation de parler et de transcrire ce qu’il voit. Il choisit donc de s’orienter vers un art plus populaire, plus accessible et surtout plus proche de ses convictions.
Bernard Briantais travaille essentiellement à partir de scènes de rue, avec des matériaux pauvres et de récupération, avec trois fois rien (il aimerait d’ailleurs passer à quatre fois rien) : carton, cagettes, chutes de tissu, vieilles photos, débris, fragments, lui servant à mettre en scène, tels des castelets, des personnages de la rue : son Gotha regroupe donc les invisibles et les laissés pour compte, qu’il traite avec une tendresse non dénuée d’humour, « la politesse du désespoir ». À partir de 2010, il participe à de très nombreux salons et expositions collectives, ainsi que plusieurs personnelles à Paris et en province.
Plusieurs ouvrages sur son travail ont déjà été édités ; "Bijouterie Charcuterie" est le plus complet à ce jour.