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C’était dans la saison des roses
Symetrie - EAN : 9782364851207
Édition papier
EAN : 9782364851207
Paru le : 15 nov. 2020
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- EAN13 : 9782364851207
- Réf. éditeur : SYM-120-7
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 15 nov. 2020
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 7
- Format : H:297 mm L:210 mm E:2 mm
- Poids : 50gr
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Résumé :
Connu avant tout pour ses opéras, comme Manon (1884), Werther (1892) ou Thaïs (1894), Jules Massenet (1842-1912) laisse aussi près de trois cents mélodies pour chant et piano ou accompagnement d’orchestre. La plupart ont été rassemblées en volumes de son vivant après avoir d’abord été publiées le plus souvent en feuillet séparé. D’autres sont également organisées en cycle, depuis Poème d’avril (1868) jusqu’aux Expressions lyriques, composées entre 1909 et 1911, mais éditées en 1913 après la mort du compositeur.
Massenet compose aussi des mélodies pour divers périodiques, certaines étant reprises dans les volumes évoqués, contrairement à d’autres qui, tombées dans l’oubli, peuvent ressurgir au gré des découvertes. Il s’est par ailleurs plié à une tradition fréquente au XIXe siècle. Les personnalités qui tenaient un salon disposaient souvent d’un album musical où les compositeurs invités recopiaient, tout ou partie, une de leur œuvre, comme c’est le cas ici avec une mélodie qui présente en outre la particularité d’être inédite. - Biographie : Né à côté de Saint-Étienne dans une famille très nombreuse, Massenet reçoit ses premières leçons de sa mère, bonne pianiste. Il entre au Conservatoire de Paris à l’âge de 11 ans et effectue ses études auprès de maîtres tels que Bazin, Reber et Ambroise Thomas. Il obtient le premier grand prix de Rome en 1863 et part pour la « ville éternelle » où il fera la connaissance de Liszt. De retour à Paris, il livre à la scène son premier ouvrage (La Grand’ Tante, 1867) à 25 ans et entame une carrière de compositeur – essentiellement mais non exclusivement – lyrique qui ne connaîtra pratiquement que des succès. Plus d’une vingtaine d’opéras vont suivre jusqu’à sa mort (plusieurs ouvrages seront d’ailleurs présentés à titre posthume), témoignant à la fois d’une grande force de travail et d’une inépuisable inspiration : Le Roi de Lahore (1877), Manon (1884), Le Cid (1885), Le Mage (1891), Werther (1892) sans doute le plus célèbre de tous, Thaïs (1894), Cendrillon (1901), Don Quichotte (1910)… Il absorbe et fait siennes – ce qui lui a été parfois reproché – les influences des écoles étrangères : allemande avec Wagner, italienne avec les véristes. Orchestrateur hors pair, très attentif à la mise en musique de la langue française, il est le musicien qui dépeint le mieux le mystère et la sensualité de la femme, tant à l’église (voir ses trois « légendes sacrées » ou « mystères » : La Vierge, Ève, Marie-Madeleine) qu’au théâtre (beaucoup de ses opéras portent en effet des noms de femmes). Nommé professeur de composition au Conservatoire en 1878, il occupera ce poste pendant 18 années et aura ainsi une influence considérable sur toute une génération de musiciens au nombre desquels on trouve Gustave Charpentier, Gabriel Pierné et Reynaldo Hahn.