Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Camus et l'impossible Trêve civile/Correspondance avec Amar Ouzegane
Gallimard - EAN : 9782070148813
Édition papier
EAN : 9782070148813
Paru le : 19 mars 2015
24,00 €
22,75 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782070148813
- Réf. éditeur : A14881
- Collection : HORS SERIE CONN
- Editeur : Gallimard
- Date Parution : 19 mars 2015
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 336
- Format : H:205 mm L:142 mm E:22 mm
- Poids : 327gr
- Résumé : Le 22 janvier 1956, venu à Alger à l'appel d'un petit groupe d'amis musulmans et européens, Albert Camus lance un "Appel pour une Trêve civile". Alors que déjà une guerre multiplie les victimes de toutes origines, il s'agit d'obtenir des forces en présence qu'elles s'engagent au moins à éviter de tuer des innocents. Tandis que l'extrême droite l'assiège aux cris de "À mort Camus ! Mendès au poteau !", la réunion reçoit le soutien des Églises comme de Ferhat Abbas. Amar Ouzegane est là, membre du comité de la Trêve civile mais aussi émissaire inavoué du FLN. Deux semaines après, Guy Mollet cède aux ultras de l'Algérie française. La voie est dès lors ouverte à la bataille d'Alger puis à la surenchère des violences. Vingt ans plus tard, Charles Poncet, le plus proche des amis algérois de Camus, entreprend le récit de ce qui fut en Algérie l'ultime moment de fraternisation de représentants des deux communautés. Resté inédit, ce document remarquable, qui relate aussi une forte histoire d'amitiés autour de Camus, est ici publié, mis en perspective par un ensemble d'informations et de commentaires ; il est aussi éclairé par la correspondance lucide que son auteur échange en 1976 avec Ouzegane sur les leçons à tirer, de part et d'autre, de cette initiative de la dernière chance. Passé quatre autres décennies et par-delà son échec immédiat, le choix d'humanité que portait l'"Appel" de 1956 résonne aujourd'hui avec une force intacte. Alors même qu'à la dérive meurtrière du fondamentalisme risque de répondre la tentation du refus de l'Autre ou une escalade sécuritaire, le seul combat n'est-il pas de conserver possible une vie commune où tous trouvent à s'exprimer librement dans le respect de chacun ?