Cantate de la Loire (réduction pour voix et piano)

Symetrie - EAN : 9790231802153

MOREL JEAN-MARIE

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Édition papier

EAN : 9790231802153

Paru le : 1 juil. 2007

30,00 € 28,44 €

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Détails

EAN13 : 9790231802153
Réf. éditeur : SYM-0215-3
Editeur : Symetrie
Date Parution : 1 juil. 2007
Disponibilite : Disponible
Barème de remise : NS
Nombre de pages : 149
Format : H:297 mm L:210 mm E:17 mm
Poids : 454gr

Résumé

Résumé : La proposition de Maurice Bolze et Jacques Berthelon de composer une œuvre mettant en jeu tout ou partie des ensembles vocaux et instrumentaux du SIEMAR (Syndicat intercommunal d’enseignement musical de l’agglomération roannaise) ainsi que la Maîtrise de la Loire me séduisit d’emblée. Le cahier des charges était largement ouvert : il s’agissait d’écrire une partition d’une trentaine de minutes “sur des textes poétiques”, abordable par ses destinataires, et traitant si possible du patrimoine local.

C’est ici que la rencontre avec l’écrivain Anne Poiré fut décisive : ensemble, nous nous décidâmes rapidement pour une célébration de la Loire (ce grand fleuve qui a donné son nom au département 42) considérée ici dans sa totalité, de sa source jusqu’à l’océan.

Anne Poiré me proposa donc ce poème au rythme très porteur, torrent d’images combien évocateur par la richesse du vocabulaire. L’alternance des différents chœurs et ensembles, auxquels se sont ajoutés quelques solistes, la superposition parfois de ces éléments, m’amenèrent assez vite à l’idée d’une cantate : qu’elle soit sacrée ou profane, la cantate n’est pas l’apanage du baroque ou du classique. Rappellerai-je quelques grands exemples du XXe siècle, avec les chefs-d’œuvre d’un Bártok, d’un Webern ou d’un Milhaud ?

Celle-ci est écrite dans un langage musical aux couleurs modales, n’excluant ni les dissonances, ni les franches consonances.

Jean-Marie Morel
Biographie : Né en 1934, Jean-Marie Morel a poursuivi à Paris simultanément des études littéraires en Sorbonne et des études musicales auprès de maîtres tels que Pierre Lantier, René Leibowitz et Michel Puig.

Conseiller aux études musicales au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon jusqu’en 1995, il fut auparavant animateur à la maison de la culture de Grenoble (1967-1976), puis responsable animation-pédagogie à l’Ensemble intercontemporain (1977-1983), directeur de l’École nationale de musique de Chalon-sur-Saône (1983-1990), puis inspecteur de la Musique en région Rhône-Alpes pendant une année. Il est désormais dégagé du souci permanent des institutions.

Jean-Marie Morel a composé à ce jour plus de soixante partitions dans les genres les plus variés : musiques instrumentales et vocales, ballets, musiques de scène et de téléfilms, théâtre musical, pièces « pédagogiques », etc.

Parti d’un langage atonal (dodécaphonisme empirique, exceptionnellement sériel) appliqué à des formes volontairement indéfinies, Jean-Marie Morel n’a jamais rejeté son attrait pour la consonance, largement utilisée en parallèle dans ses musiques « incidentales » (théâtre, film).

Il est parvenu progressivement à une synthèse de ces différentes tendances : dissonance émancipée et consonance-modalité, avec une prédilection pour les moyens traditionnels vocaux et instrumentaux.

Plus que la recherche de procédés nouveaux, c’est le plaisir et l’émotion de l’interprète et de l’auditeur qui le préoccupent d’abord, sans renier pour autant son propre monde intérieur… Debussy, Schœnberg et Stravinski demeurent pour lui les grands ancêtres, mais il admire quantité d’autres compositeurs d’hier et d’aujourd’hui.