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Cantiques spirituels, cahier 7 : Cantiques bibliques et prières
Symetrie - EAN : 9790231801439
Édition papier
EAN : 9790231801439
Paru le : 20 mai 2014
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- EAN13 : 9790231801439
- Réf. éditeur : SYM-0143-9
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 20 mai 2014
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 32
- Format : H:297 mm L:210 mm E:4 mm
- Poids : 105gr
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Résumé :
Les 37 cantiques spirituels qui composent le recueil de Charles de Courbes ont été publiés en 1622 par l’imprimeur de musique de Louis XIII, Pierre Ballard. Il s’agit de polyphonies variées, décrivant tout l’éventail des divers aspects du chant religieux connus à cette époque en France. Le terme de cantique, alors très neutre, s’applique à toutes ces compositions par le seul fait de son indétermination.
Charles de Courbes a conçu ses Cantiques spirituels comme un recueil de mélanges davantage que comme une publication déterminée par un contexte précis. Le caractère stylistiquement échantillonné de chaque pièce en donne la preuve, comme s’il s’était agi pour le compositeur d’offrir une suite de compositions conçues selon des principes d’écriture diversifiés. On ne peut pas davantage assimiler le recueil à une suite disparate de morceaux choisis provenant d’ensembles antérieurs plus cohérents : l’ancrage dans l’actualité mentionné dans le titre du recueil (Cantiques spirituels nouvellement mis en musique) est confirmé par les échos de l’année 1622 qu’offrent la disposition des pièces et leurs procédés de construction. L’interprétation peut gagner une certaine liberté dans cette dimension littéraire de la conception d’ensemble, dans la mesure où aucune pièce, pas même les chants directement inspirés par la liturgie, n’est véritablement le reflet d’un contexte fonctionnel préexistant.
Voyez aussi le livre qui présente contexte et fac-similé de la publication originale de Charles de Courbes. - Biographie : Charles de Courbes est d'abord l'auteur d'un recueil de vers publié en 1613, Le Parisis. Insérée dans ce recueil, une mention d'hommage à la mémoire de la reine Louise de Lorraine, veuve d'Henri III, permet de déduire que l'auteur est vraisemblablement né vers 1585 et que ses jeunes années ont eu pour cadre le château de Chenonceau, dans le proche entourage de la reine Louise. Resté par la suite attaché aux cercles ayant gravité à proximité des souverains, de Courbes se signale à nouveau lors de l'annonce des futures noces de Louis XIII avec Anne d'Autriche. Cet événement, survenu le 29 janvier 1612, forme la trame principale du Parisis, de pair avec une série de révérences poétiques dont les dédicataires nous permettent de reconstituer le milieu fréquenté par de Courbes. Outre la famille royale, une imposante série de magistrats, médecins et parlementaires vient pointer vers la noblesse de robe, en association avec quelques représentants de la haute bourgeoisie. Ces mentions sont toutefois complétées par des références amicales aux chantres de la Chapelle royale, ainsi qu'à des musiciens, amis et amies qui viennent achever le tableau par une touche artiste. De Courbes appartient de fait aux trois cercles représentés dans le Parisis : la famille royale a été son univers depuis l'enfance ; artiste, il l'est par des compositions de poète musicien qui lui valent de flatteuses comparaisons à Orphée dans les poèmes liminaires du Parisis ; et quant au milieu de la magistrature, Charles l'intègre de façon certaine en faisant l'acquisition d'offices royaux d'élu et lieutenant particulier à une date inconnue, située entre 1613 et 1622. On perd ensuite complètement la trace de Charles de Courbes.