Carnet de chemin de Besançon à Compostelle... en aquarelle

Creer - EAN : 9782848196145
GRIZELIN MADELEINE
Édition papier

EAN : 9782848196145

Paru le : 15 mars 2017

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  • EAN13 : 9782848196145
  • Réf. éditeur : CRT030
  • Collection : AQUARELLES
  • Editeur : Creer
  • Date Parution : 15 mars 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 88
  • Format : H:180 mm L:240 mm E:8 mm
  • Poids : 307gr
  • Résumé : Peintures et dessins : Manola Salvador
    Textes : Madeleine Griselin et Marcelle d’Andelarrot
    Préface : Jean-Claude Wieber

    Du 25 juillet au 16 novembre 1999, les trois Ma (Manola, Madeleine et Marcelle, leur chienne) ont cheminé de Bonboillon (Haute-Saône, 30 km de Besançon) à Saint-Jacques de Compostelle.Ce
    périple – rêve de trente ans – fut doublé d’une étude paysagère tout au long du chemin. Tandis que Madeleine Griselin, chercheur au CNRS, engrangeait le paysage à partir de photographies, à la manière systématique développée par les géographes de Besançon, Manola Salvador peignait « en amateur » chaque jour le paysage de son choix, son « coup de cœur ».
    Leur périple fut suivi par un grand nombre de lecteurs proches ou anonymes, puisque, pendant quatre mois, la Presse de Gray, hebdomadaire haut-saônois, a publié le carnet de route que Madeleine Griselin envoyait une fois par semaine et qui fit écrire à certains : « Comment vous dire le bonheur de vous lire chaque samedi, l’émotion qui m’empêche de continuer jusqu'au bout la lecture à voix haute de vos lettres », ou encore « J’ai vibré avec vous lors des moments forts, accusé le coup lors des déconvenues : assurément, il nous manquera quelque chose, le samedi matin, quand vous serez revenues ».
    Reprenant ces textes, le présent ouvrage croise les deux carnets de chemin, le pinceau de l’une et la plume de l’autre (prêtée parfois à la chienne), pour entraîner le lecteur dans cette aventure, humaine, forte, riche en rebondissements.
    Semaine après semaine, les peintures de Manola Salvador sont le reflet, haut en couleur, de cette grande route, de ce bain de nature, de paix et de sérénité que les trois Ma ont voulu partager avec d’autres.
    Ces carnets à trois voix sont préfacés par Jean-Claude Wieber, professeur de géographie à l’université de Franche-Comté, l’initiateur de « l’école bisontine du paysage ».
  • Biographie : Écrire une préface est plaisant. On y trouve de petites satisfactions vaniteuses ou paresseuses : la sollicitation, qui vous flatte, ou voir son nom sur la couverture de l’ouvrage sans avoir fait d’efforts excessifs, par exemple ! Mais ce qui est beaucoup plus important c’est de se sentir délivré du devoir de critique qui frappe l’universitaire quand il doit écrire à propos des travaux d’un autre : pas de rapport de thèse sans « l’auteur n’a pas vu que…», pas de compte-rendu d’ouvrage où l’on ne trouve, in fine, un « on aurait aimé voir exposer… ». Ici, rien de semblable ; on peut se laisser aller à être totalement bon – quelle friandise ! – et dire tout le bien que l’on pense du travail fait, sans réserves et sans chercher de petites bêtes qui sont, de toute façon, absentes de l’ouvrage de Madeleine, Manola et Marcelle, dans l’ordre alphabétique. Oui, les Carnets de chemins me plaisent et je suis sûr que le livre offrira à toutes les personnes qui l’auront entre les mains autant d’agréments que j’en ai trouvés. L’ample fresque des paysages du Chemin que brossent les aquarelles, le sentiment du direct que donnent les textes écrits à chaud, l’humour de Marcelle, tout est agréable : pèlerins marcheurs, mais aussi curieux casaniers amateurs d’espace et de de paysage doivent y trouver leur compte.
    Madeleine m’a parlé de son projet de pèlerinage à l’automne 1998 et nous avons très vite envisagé le parti scientifique qu’un tel voyage pouvait offrir : recueillir une information systématique sur les paysages rencontrés le long d’un itinéraire (re)devenu mythique dans l’Europe de l’Ouest. Pour un laboratoire qui travaille depuis plus de trente ans à comprendre ce que sont les paysages, quelle importance ils ont dans l’organisation de l’espace géographique, comment ils sont produits, perçus, utilisés, mais aussi rêvés et mythifiés, l’occasion était belle.
    À la volonté d’approche objectivée s’est ajoutée, grâce à Manola et à ses aquarelles, une autre collection de données : l’œil « neutre » de l’appareil photographique a ainsi été doublé par l’œil sensible d’une personne qui reçoit les paysages et les traduit à sa manière. Nous attendons beaucoup de l’analyse terme à terme, et en chaque point, de ces deux collections pour mieux appréhender, entre autres choses, les décalages qui peuvent se révéler entre les paysages réels et ceux que retiennent et vantent les amoureux du Chemin… et les autres !
    J’ai suivi l’expédition, semaine après semaine, par les textes paraissant dans La Presse de Gray et, assez vite après le retour des « pèlerines », j’ai vu certaines des aquarelles. Les présents Carnets m’ont cependant surpris : j’ai pu alors apprécier pleinement, en les feuilletant, l’ampleur de la collection d’images ainsi rassemblées, sa variété et son caractère indispensable, à côté des photographies.
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