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Cent Mille Oiseaux
EAN : 9782957899784
Édition papier
EAN : 9782957899784
Paru le : 25 avr. 2024
11,90 €
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- EAN13 : 9782957899784
- Collection : AVEC UN SALUT
- Date Parution : 25 avr. 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 72
- Format : H:106 mm L:150 mm E:6 mm
- Poids : 301gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Né en 1946, dans la ville de Mahdia, d’une famille de pêcheurs, Moncef Ghachem est un des très grands noms de la poésie tunisienne trop peu connu en France. Traducteur en langue arabe de R. Char, L., E. Guillevic, H. Michaux ─ entre autres, c’est dans la langue de ces aînés admirés, bien connus (comme R. Char) ou amis (comme L. Gáspár), que son œuvre est écrite. Dans celle-ci, l’homme passe toujours l’individu : le lyrisme est humain avant tout. Une voix chante qui jamais ne mé-chante ─ refusant là tout (r)enfermement identitaire. Le poète, alors, nous offre dans sa langue, et à notre langue aussi, un espace précieux : espace de ferveur, ardent de fraternité ; lequel n’est possible que depuis la souffrance, la violence : les heurts et les malheurs de l’histoire ─ comme ici : Cent Mille Oiseaux fut publié pour la première fois en 1975, cinq ans après Gorges d’Enclos, premier recueil aujourd’hui perdu.
- Biographie : Descendant d'une famille de pêcheurs depuis quatre générations, Moncef Ghachem est né dans une maison près du cimetière marin de Mahdia, situé au bord de la mer Méditerranée, et dont l'environnement marque son imaginaire :« Je suis venu de la mer, de la soif, du cri. Je suis voué au cri comme les vents de la mer ». Après des études primaires à Mahdia et secondaires au Lycée de garçons de Sousse, il quitte à 19 ans sa ville natale pour étudier les lettres arabes et françaises à Tunis, à la faculté du boulevard du 9-Avril 1938 (1965-1970)[réf. nécessaire].Il poursuit des études supérieures en littérature arabe, française et comparée à l'université Paris-Sorbonne (1976-1978).Ghachem publie de nombreux et divers articles dans la presse ou dans des revues d'art et d'essai en Tunisie aussi bien qu'en France ou en Italie. Il est notamment journaliste culturel à Afrique Asie, rédacteur pour Le Maghreb, éditorialiste à Réalités et journaliste pour Le Temps. Pour Méditerranée Magazine, il rédige des articles sur Madhia et Sidi Bou Saïd.Ghachem publie Cent mille oiseaux en 1975 puis Car vivre est un pays en 1978. En 1981 déjà, le journal L'Action tunisienne le qualifie de « sommet de la poésie tunisienne de langue française » et, en 1984, la revue parisienne Poésie 1 lui réserve plusieurs pages de son numéro 115 consacré aux poètes tunisiens d'expression française.Son troisième recueil, intitulé Cap Africa, paraît en 1987. Sa poésie est aussi publiée dans de nombreuses revues poétiques dont Alif, dirigé par son ami Loránd Gáspár à Tunis, la revue Vagabondages, le Journal des poètes édité à Bruxelles, etc. Hôte de la Villa Médicis à Rome en 1991, il est fait cette même année citoyen d'honneur de la ville de Rocamadour où il se voit décerner le Prix international Mirabilia de poésie francophone.En 1997 paraît Orphie, recueil de poésies à l'éloge de la mer où Ghachem chante ses chers pêcheurs et marins, et toujours, la figure emblématique du père.Dans Santo et loup, nouvelle parue en janvier 2007, c'est la mémoire de Mahdia qui s'imprime au rythme des jeux espiègles des enfants tunisiens et siciliens.Moncef Ghachem est traduit notamment en italien, anglais, grec, allemand, arabe, etc. Il a lui-même traduit en arabe René Char, Loránd Gáspár ou Eugène Guillevic. Prix littéraires.En 1994, il reçoit le Prix Albert-Camus, mention « découverte », pour son recueil de nouvelles L'Épervier, nouvelles de Mahdia. En mars 2006, à Paris, il est lauréat de la mention spéciale du Prix international de poésie de langue française Léopold Sédar Senghor pour l'ensemble de son œuvre.(Il est fait chevalier à l'Ordre des palmes académiques françaises en 1993 et chevalier par le Cordon culturel du président de la République tunisienne en 1994. )