Ceux que l'on oublie difficilement

Arfuyen - EAN : 9782845902596
TAKUBOKU ISHIKAWA
Édition papier

EAN : 9782845902596

Paru le : 9 nov. 2017

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  • EAN13 : 9782845902596
  • Réf. éditeur : S63725
  • Collection : NEIGE
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 9 nov. 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:225 mm L:167 mm E:9 mm
  • Poids : 168gr
  • Résumé : De Takuboku les Éditions Arfuyen ont fait paraître en novembre 2016 une édition bilingue du recueil Le Jouet triste, publié en 1912 par son ami Toki Aika deux mois après sa mort. « La poésie est mon jouet triste », notait le jeune homme, enlevé par la tuberculose à l'âge de 26 ans. Car la poésie, écrivait-il, est un « journal du mental ». L'Amour de moi (2003) est également disponible en bilingue aux Éditions Arfuyen. Parus en 1979 et 1989 chez Arfuyen, Ceux que l'on oublie difficilement (déjà trois fois réédité) et Fumées sont ici repris en un seul volume. Dans ces deux textes issus de son premier ouvrage Ichiaku no suna (Une poignée de sable, 1910), le ton inimitable de Takuboku est déjà là : en contrepoint de la contemplation de la beauté déchirante de la nature, un regard incroyablement lucide sur la misère sociale et la faiblesse humaine du monde qui l'entoure. « Mon existence, écrit-il, a été sacrifiée à l'ordre familial, au système de classes, au capitalisme et à la commercialisation du savoir qui actuellement nous gouvernent. » Le titre du présent recueil est on ne plus juste : oui, ces textes-là sont de ceux que « l'on oublie difficilement », pour leur parfaite simplicité en même temps que leur force d'émotion incomparable. Mort à 26 ans, auteur d'une oeuvre aussi brève que bouleversante, Takuboku est considéré comme le Rimbaud japonais. Poète de la jeunesse et de la révolte, il possède une tonalité unique dans la poésie japonaise qui, dans la tradition du haïku, se concentre surtout sur la contemplation d'une nature. Devenu au Japon un véritable mythe, c'est ainsi qu'il est le personnage principal d'un célèbre manga de Jiro Taniguchi et que l'on a donné son nom à un astéroïde découvert en 1988, « 4672 TAKUBOKU ».
  • Biographie : Ishikawa Takuboku est né le 20 février 1886 au nord-est du Japon. Son père, moine bouddhiste Soto, est nommé l'année suivante au temple de Shibutami. Malgré de brillants résultats, il se détourne des études. Dès 1902, il part pour Tokyo où il fréquente des groupes littéraires d'avant-garde. Il a 18 ans lorsque éclate la guerre russo-japonaise, en 1904. Son père, soupçonné de détournement de fonds, est renvoyé. Le soutien de la famille incombe dès lors à Takuboku. Atteint par la tuberculose, il rentre à Shibutami où il obtient en 1906 un poste d'instituteur. Démis de son poste, il en trouve un autre à Hakodate, puis part travailler dans un journal de Sapporo, puis de Kushiro, avant de regagner Tokyo pour y accomplir son « destin d'homme de lettres ». Dès novembre 1908, le Maïnichi Shimbun publie en feuilleton une nouvelle. Il participe à la création de la revue Subaru. Entre le 7 avril et le 16 juin 1909, il écrit le « Journal en caractères latins ». Sa famille le rejoint à Tokyo dans des conditions d'existence, très précaires. L'un de ses amis participe à la défense des 36 socialistes qui sont jugés en 1910 pour tentative d'assassinat de l'empereur. Il lit Kropotkine et les anarchistes. Entre novembre 1910 et avril 1912, il écrit Le Jouet triste. Il meurt le 13 avril 1912.
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