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Comédies courtes : Une exécution, le Domino à quatre, les Honnêtes Femmes, la Navette
Comediatheque - EAN : 9782377050857
Édition papier
EAN : 9782377050857
Paru le : 31 mars 2017
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- EAN13 : 9782377050857
- Réf. éditeur : 91
- Collection : LIBRE THEATRE
- Editeur : Comediatheque
- Date Parution : 31 mars 2017
- Disponibilite : Provisoirement non disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 75
- Format : H:180 mm L:120 mm E:3 mm
- Poids : 80gr
- Résumé : Ces quatre courtes pièces proposent quelques scènes de vie dans la France de la fin du XIXème siècle. Henry Becque, le père de la « comédie rosse », situe l'action au guichet d'une gare de province (Une exécution), dans un café (Le Domino à quatre), chez une bourgeoise de province (Les Honnêtes Femmes) et dans le salon d'une femme entretenue à Paris (La Navette). Ces quatre comédies ont en commun un humour pince-sans-rire, des dialogues ciselés et des chutes surprenantes. Très rarement représentées, elles offrent aux metteurs en scène créatifs une matière riche pour des distributions réduites (de 4 à 6 comédiens et comédiennes).
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Biographie :
Henry Becque est né le 18 avril 1837 à Paris dans une famille modeste. Son oncle Michel Lubize, dramaturge, dirige le Théâtre du Vaudeville à partir de 1844. A la fin de ses études au lycée Bonaparte, le père d’Henry Becque lui trouve un emploi dans un bureau du Chemin de fer du Nord. Il quitte rapidement ce poste et travaille dans différentes administrations. Il va beaucoup au théâtre grâce à son oncle et fréquente les gens de lettres. Il rencontre le comte Potocki dont il devient le secrétaire. Grâce aux relations du comte, Henry Becque rédige le livret d’un opéra Sardanapale.
Il écrit ensuite L’Enfant Prodigue, un vaudeville, accueilli fraîchement. En 1870, il fait jouer Michel Pauper en payant la salle et les comédiens. La guerre met un terme au projet. En novembre 1871, il fait représenter au Théâtre du Vaudeville une comédie de caractère L’Enlèvement. C’est un nouvel échec. Henry Becque est obligé de chercher un nouvel emploi et travaille à la Bourse. En parallèle, il participe activement aux réunions de la Sociétés des Auteurs et Compositeurs Dramatiques, et rédige des chroniques et des critiques dramatiques à partir de 1876 dans le journal Le Peuple.
Il écrit à cette période Les Corbeaux. Il tente de les faire représenter sans succès. Entre-temps, il écrit la Navette et Les Honnêtes Femmes. La pièce Les Corbeaux est représentée cinq ans après à la Comédie-Française le 14 septembre 1882. Becque traverse ensuite une période difficile avec le décès de ses deux parents. Il a des problèmes d’argent et est contraint de déménager dans une modeste chambre d’hôtel dans laquelle il termine La Parisienne. La pièce est représentée au Théâtre de la Renaissance le 7 février 1885 et rencontre un certain succès : Henry Becque est enfin reconnu comme un dramaturge majeur. Becque écrit à partir de 1886 dans La Revue illustrée et donne des conférences. Il est décoré le 28 décembre 1886 de la Légion d’honneur. Le 11 novembre 1890, la pièce La Parisienne est représentée à la Comédie-Française mais reçoit un accueil désastreux. Sarcey écrit un article assassin qui alimentera une longue polémique avec Becque.
En 1893, Becque est invité par l’écrivain italien Sabatino Lopez à faire une tournée de conférences et de représentations en Italie. L’année suivante, il intervient en Belgique mais également au Théâtre de l’Odéon. En 1895, il publie les Souvenirs d’un auteur dramatique. Il publie en 1897 quatre courtes pièces : L’Exécution, Le Départ, Veuve ! et Le Domino à quatre. Il commence une nouvelle pièce Les Polichinelles qu’il ne terminera pas.
Il décède le 12 mai 1899 dans une extrême pauvreté, qui ne permet pas de payer ses obsèques.