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Comment sauver (vraiment) la Sécu
EAN : 9782707142672
Paru le : 11 mars 2004
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- EAN13 : 9782707142672
- Réf. éditeur : 320852
- Collection : SUR LE VIF
- Editeur : La Decouverte
- Date Parution : 11 mars 2004
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 128
- Format : H:191 mm L:115 mm E:12 mm
- Poids : 118gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
Par un spécialiste reconnu, une démonstration implacable : pour sauver la " Sécu ", il ne faut pas la confier au privé, mais la remettre au service des patients en s'intéressant à la manière dont ils peuvent jouer un rôle dans l'invention et la diffusion de nouvelles thérapeutiques.
Après s'être attaqué aux retraites, le gouvernement français a annoncé une réforme de l'assurance maladie, dont le déficit devient insupportable : les dépenses augmentent trop vite et le vieillissement de la population va aggraver la situation. Toutes les solutions proposées visent à transformer l'usager de soins en un consommateur de marchandises, sous prétexte de le " responsabiliser ". Le privé est toujours plus efficace que le public : voilà l'évidence. C'est en fait l'inverse qui est vrai, comme le montre, preuves à l'appui, Philippe Pignarre dans ce livre remarquablement documenté –; notamment à partir du contre-exemple du système de santé privé américain, plus cher et moins efficace qu'en Europe. Le déficit de la " Sécu " est en effet bien plus le résultat d'une offre de soins toute-puissante, dont l'industrie pharmaceutique est le meilleur exemple, que d'un " dérèglement " des patients qui n'a jamais été sérieusement démontré. Pourquoi les nouveaux médicaments, dont on ne sait même pas s'ils sont plus efficaces, sont-ils jusqu'à cent fois plus chers que les médicaments de référence qui ne sont plus protégés par un brevet ?Pour Philippe Pignarre, il ne s'agit donc pas de défendre la Sécurité sociale telle qu'elle est, car elle est devenue une assurance tous risques pour des fournisseurs privés comme l'industrie pharmaceutique. Il faut la remettre au service des patients en s'intéressant à la manière dont ils peuvent jouer un rôle dans l'invention et la diffusion de nouvelles thérapeutiques. Face à l'offensive du " privé ", il faut redonner toute sa dynamique au " public ".