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CONTRE LA GRANDE ETUDE DES FEMMES - TEXTES DE FUKUZAWA YUKICHI SUR LE COUPLE ET LA FAMILLE
EAN : 9782251454214
Paru le : 5 mai 2023
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- EAN13 : 9782251454214
- Collection : COLLECTION JAPO
- Editeur : Belles Lettres
- Date Parution : 5 mai 2023
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 266
- Format : 2.30 x 16.10 x 22.00 cm
- Poids : 416gr
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Résumé :
« Il existe un livre bien connu, La Grande Étude des femmes (Onna daigaku), qui considère que seules les femmes sont coupables et qui les attaque violemment, mais moi, j’ai vraiment pitié de ces femmes. J’en viens à vouloir écrire un livre que j’intitulerais La Grande Étude des hommes (Otoko daigaku), où je critiquerais les hommes. »
Dans une lettre privée adressée à un ami en 1870, Fukuzawa Yukichi (1835-1901), penseur le plus influent de son époque, déclare la guerre à la conception de la femme que la morale confucianiste impose au Japon, notamment grâce à La Grande Étude des femmes, manuel de la bonne épouse destiné aux jeunes filles des classes supérieures. Il va mener ce combat jusqu’à sa mort, dans un ensemble de textes publié ici en français pour la première fois. Ses écrits confirment que les questions de la femme et du couple sont des enjeux stratégiques du processus de modernisation d’un pays. -
Biographie :
Fukuzawa Yukichi (1835-1901) est considéré par ses compatriotes comme le plus grand des intellectuels japonais et l’un des principaux acteurs du processus de modernisation dans lequel leur pays s’engagea à partir de la Restauration de Meiji (1868).
Ce fils de guerrier de bas rang, que rien ne prédestinait à jouer un tel rôle, fut tour à tour — et souvent en même temps — penseur, pédagogue, traducteur, essayiste, pamphlétaire et journaliste. Il fonda l’école privée Keiô — qui est aujourd’hui l’une des plus prestigieuses universités japonaises —, publia des dizaines d’ouvrages dont certains, à l’exemple de L’Appel à l’étude (Gakumon no susume) ou de L’État de l’Occident (Seiyô jijô), se vendirent à des centaines de milliers d’exemplaires, et créa l’un des premiers quotidiens japonais, Les Nouvelles de l’actualité (Jiji shinpô), qui parut pendant près d’un demi-siècle.
Formé aux études chinoises, il rompit — à l’instar de toute une génération — avec celles-ci, pour se consacrer aux langues et aux études occidentales. Figure majeure des Lumières japonaises, il est assurément le plus important de ces jeunes Japonais qui, rêvant d’universalité, furent les premiers à découvrir le monde dans sa réalité contemporaine, à comprendre sa complexité et ses dangers, et à faire le choix de se consacrer corps et âme à faire accéder le Japon à la « civilisation » afin de maintenir son indépendance.