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Contre la littérature facile
1001 Nuits - EAN : 9782842057756
Édition papier
EAN : 9782842057756
Paru le : 3 sept. 2003
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- EAN13 : 9782842057756
- Réf. éditeur : 4948733
- Collection : LA PETITE COLLE
- Editeur : 1001 Nuits
- Date Parution : 3 sept. 2003
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 128
- Format : H:150 mm L:105 mm
- Poids : 90gr
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Résumé :
« Il n'est personne qui ne remarque en ce moment l'espèce de discrédit sourd où commence à tomber la littérature facile. Je sais des écrivains à la mode qui en sont fort effrayés, et qui pensent prudemment à se retourner vers la littérature difficile avant que la critique sérieuse n'ait entrepris la révision de certaines gloires. »
Non, le propos ne vise aucun écrivain de la dernière rentrée littéraire, même s'il sonne familièrement à nos oreilles. Désiré Nisard 1804-1874), futur sorbonnard qui imprimera sa marque à l'enseignement de la littérature française sous la IIIe République, y attaque Jules Janin (1804-1874) et avec lui toute l'école romantique, très en vogue en ces années 1830. Le pamphlet D'un commencement de réaction contre la littérature facile ne restera pas sans réponse, puisque Janin lui opposera son éloquent Manifeste de la jeune littérature. Il est des querelles qui sont vouées à se rejouer à chaque époque. - Biographie : Jeune journaliste républicain, Désiré Nisard (1806-1888) participe aux journées de Juillet et combat sur les barricades. Il est nommé pour quelque temps chef de cabinet du ministre de l'Instruction publique.Dès 1832,déçu par le gouvernement de Louis-Philippe, il passe dans le camp des libéraux dont le principal organe est le National fondé par le républicain Armand Carrel, Adolphe Thiers et Mignet. C'est en 1833 qu'il opère un premier retournement : après avoir paru engagé dans la cause du Romantisme, il s'indigne de la décadence de la littérature de son époque et part en guerre contre les partisans de la « littérature facile ». Il dénonce indirectement ses dangers à travers ses Études de moeurs et de critique sur les poètes latins de la décadence (1834). On reconnaît Lamartine derrière la figure de Stace et Hugo derrière celle de Lucain. Après le journalisme, il embrasse la carrière de professeur qui le portera jusqu'au sommet des institutions nationales (l'Académie française, dont il gagne un fauteuil en 1850 contre son ennemi Alfred de Musset), grâce à un opportunisme certain.En 1835, Guizot le nomme maître de conférences à l'École normale. Il occupera la chaire d'Histoire et de Littérature française jusqu'en 1844. L'année suivante, il est nommé chef du secrétariat au ministère de l'Instruction publique. Désormais, il représente toute l'autorité sorbonnonarde que pourra abhorrer et railler Jules Janin (1804-1874), journaliste et critique dramatique. En 1837, il entreprend une édition des classiques latins qui comptera vingt-sept volumes : Collection des auteurs latins, avec la traduction en français (1837-1847). Successeur de Burnouf au Collège de France, il occupe la chaire d'éloquence latine jusqu'en 1867. En 1848, la République de février brise sa carrière de député ministériel (conservateur), mais le laisse poursuivre sa trajectoire universitaire. Il aura pesé de tout son poids pour un enseignement académique de la littérature latine et classique (la célébration du XVIIe dans son Histoire de la littérature française), et marqué ainsi des générations d'étudiants de la Troisième République.