Correspondance

Gallimard - EAN : 9782072819513
,
Édition papier

EAN : 9782072819513

Paru le : 3 déc. 2020

29,00 € 27,49 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782072819513
  • Réf. éditeur : G02327
  • Collection : BLANCHE
  • Editeur : Gallimard
  • Date Parution : 3 déc. 2020
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 592
  • Format : H:225 mm L:139 mm E:28 mm
  • Poids : 616gr
  • Résumé : Avez-vous lu Char ? C'est la question qui domine la correspondance entretenue, de 1943 à 1988, entre le poète et son critique, Georges Mounin (de son vrai nom Louis Leboucher, 1910-1993). Question qui figure en couverture du célèbre essai que ce dernier lui consacre dès 1946 aux Éditions Gallimard, texte fondateur et représentatif de la reconnaissance exceptionnelle dont l'oeuvre de Char fait l'objet à la Libération. Le poète et le professeur se sont connus en 1938 à L'Isle-sur-Sorgue, où le jeune Leboucher, militant communiste, est nommé instituteur. Leur antinazisme puis le dégoût de Vichy les unissent. Ce n'est qu'en 1943 que s'ouvre leur conversation critique. Leboucher se décrit lui-même comme le "correspondant inactuel" de son ami poète, situant leur échange à l'écart des événements auxquels ils sont pourtant tous deux personnellement mêlés. Ce qu'est la poésie pour Char, les lettres de 1943 à 1947 l'expriment avec force, dans une quête commune de la vérité du langage poétique. René Char ne se substitue pas au travail patient d'élucidation que mène le professeur, mais il lui ouvre grand son atelier et le renseigne sur son ambition d'écrivain. Il apprécie et consacre la lucidité de son interlocuteur, "lecteur toujours enchanté, toujours accordé". Seule ombre au tableau : le communisme stalinien de Mounin, qui, dans le climat de l'après-guerre, devient insupportable à Char. À la belle complicité des débuts se substitue un dialogue de sourds, où se mêlent défiance et malentendus... jusqu'à la rupture, non sans retour, de 1957. Le critique se voit relégué par Char au rang des doctrinaires : grave déviance aux yeux du poète qui défend avant toute chose l'autonomie de la poésie créatrice à l'égard de toutes fins morales ou pratiques. La littérature, l'histoire et la vie des hommes sont au coeur de ce dialogue exigeant, dont les enjeux ne sont pas accessoires.
  • Biographie : Né le 14 juin 1907 à l'Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse, René Char commence à écrire à 15 ans et publie ses premiers poèmes à 21 ans. En 1929, il rencontre Aragon, Breton, Éluard et adhère un temps au mouvement surréaliste, mais s'en détache dès 1934 pour recouvrer son indépendance qui sera sa marque absolue. De même que son oeuvre est celle d'un insoumis, la vie de René Char est un engagement : en 1942, la Résistance à laquelle il participa activement avec l'intégrité et la puissance des Feuillets d'Hypnos (1946), son journal de guerre qu'il refusa de publier sous l'Occupation ; en 1948, la publication de la pièce Le Soleil des eaux inspirée par le danger de pollution ; en 1965, une campagne ouverte contre l'implantation de fusées nucléaires sur le plateau d'Albion. La poésie de René Char puise dans le réel et dans la terre, elle s'enracine dans la Provence natale et la parole des êtres vrais. Ce passeur d'une rare intensité est mort à Paris le 19 février 1988.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.