D'UO

Universlam - EAN : 9791091493116
UO
Édition papier

EAN : 9791091493116

Paru le : 3 sept. 2012

15,00 € 14,22 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9791091493116
  • Réf. éditeur : 12
  • Collection : ENTRE GUILLEMET
  • Editeur : Universlam
  • Date Parution : 3 sept. 2012
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 80
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:5 mm
  • Poids : 150gr
  • Résumé : Livre concept de poésie graphique D’UO, à travers ses 55 textes, narre des séquences de vie au fi l d’une journée agitée et d’une nuit sans repos.
    Dualité des sentiments, sexualité, soubresauts de la société et des médias dans un univers urbain où les jeux de mots se mêlent aux expressions de la langue française. La mise en page utilise diverses formes et codes visuels (MENU, CV, POST-IT, MAGAZINE, PUBS, TEXTOS, NOTICE, etc.) dont le contenu habituel est détourné. En prose rythmée, versification libre ou classique, ces textes écrits pour être lus se prêtent aussi à l’oralité.
    Ainsi certains ont été déclamés sur les scènes SLAM, lieux d’échanges et de rencontres où les paroles en appellent d’autres.
  • Biographie : UO_ Originaire de l’illettrisme en Ilede-France, je suis né de la rencontre d’un silence et d’une assonance. On ne choisit pas son alphabet, c’est bien connu.
    N’ayant que deux voyelles et pas de consonne, les autres enfants se moquaient de moi à l’école. Ils salissaient mon nom propre, me traitaient de « FAUX NAME ! » (phonème) sans même en comprendre le sens. À l’époque j’aurais aimé leur mettre mes poings sur les I, mais m’écrivant encore en minuscules je me suis fait petit dans ma bulle de BD, rêvant de devenir un jour une onomatopée reconnue. Sans prénom je fus prononcé comme un son unique, en résumé patronymique. Très tôt la confusion s’installa à mon sujet, j’étais souvent réduit à un simple « YO ! » sur le bout de la langue de Molière. En plus je dérangeais l’État civil, sur leurs formulaires j’avais une case vide. Il me fallut sans cesse défendre mon identité en répétant mon écriture singulière, en m’épelant comme si de rien n’était. À l’adolescence, verlan oblige, UO devint donc OU, une banale syllabe, une conjonction de coordination qui me laissait le choix ; oui mais lequel ? Moi qui me voyais déjà en lettres CAPITALES en haut de l’affiche... Fier, bombant mon lettrage, je graffais alors mon tag. Je cherchais à tester mes limites, m’essayant aux transgressions phonétiques en défiant la police de caractère. Victime d’une erreur syntaxique je fus arrêté et condamné à corriger mes coquilles dans le texte, c’est ainsi qu’on apprend de ses fautes d’orthographe. À l’âge adulte, désormais en majuscules, je pris des rondeurs, m’écrivant en gras, noir sur blanc. Souligné d’un trait de mascarade pour me donner bonne mine sur les scènes SLAM, j’y côtoyais d’autres blazes, d’autres phases de vocabulaire. Entre apparence graphique et contenu sémantique, attiré par le fond autant que par les formes, le U collé/serré au O, je fi s la connaissance d’un D’. Fini la déprime, la solitude, je pouvais enfi n exprimer ma dualité en D’UO. Cette relation manuscrite fut une véritable rupture rhétorique dans ma vie, jusqu’à la naissance de ce livre, mon ouvrage. Même perdu dans un rayon bondé d’une quelconque bibliothèque ou d’une librairie en faillite, l’important c’est d’exister avant d’être mis au pilon. Aujourd’hui je m’affirme haut et fort, je ne suis ni abréviation ni initiales, ni hiéroglyphe ni pictogramme, UO C’EST MON PSEUDO, même si pour certains : « C’est du chinois ! »
    Je sais que toute ma vie je devrai me battre en tirant la 4ème de couverture à moi, même en version numérique, afi n de ne pas fi nir en bas de page telle une lettre morte en post-scriptum.
    Demain, loin du nom commun des mortels, je serai ravi de vous signer un autographe ou une épitaphe, alors n’hésitez-pas, si vous croisez ma tombe apostrophez-moi.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.