Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Daniel Wallard, Photographe clandestin réputé pharmacien
BVR - EAN : 9782955629611
Édition papier
EAN : 9782955629611
Paru le : 8 nov. 2016
30,00 €
28,44 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782955629611
- Editeur : BVR
- Date Parution : 8 nov. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 244
- Format : H:310 mm L:215 mm E:16 mm
- Poids : 1.3kg
-
Résumé :
Préface de Pierre JUQUIN
Introduction de Hamid FOULADVIND
Résumé :
Enfant de hussards noirs de la République, Daniel Wallard (1913-1983) fut un chevalier blanc de l’humanisme. Élevé dans les pâtures de Maubeuge, ceintes par de sombres forêts, il tomba amoureux des herbages gras de Touques dominant la mer. Fondateur de la Maison de la culture de Lille en 1935, ce compagnon de route du Parti communiste français y convia André Gide, Fernand Léger et Louis Aragon. Auxiliaire du service de santé sur le front républicain espagnol, l’été 1936, Daniel Wallard, devenu pharmacien à Trouville-sur-Mer en 1939, gagna l’Hôpital de Cambrai dès la mobilisation estivale très ébranlé par le pacte germano-soviétique. Ami de Jean Paulhan – le secrétaire général de la Nouvelle Revue Française – il entre en Résistance à ses côtés et tient la rubrique Les Arts dans la revue Poésie, animée par le poète Pierre Seghers en zone libre. Il défile dans les rues de Trouville-sur-Mer en 1951 en soutien aux époux Ethel et Julius Rosenberg mais prend définitivement ses distances avec le PCF en 1953 lors du « complot » des Blouses Blanches qui vit Joseph Staline s’attaquer, cette fois, aux médecins.
Sous l’Occupation, Jean Paulhan lui fait connaître Paul et Nusch Éluard, Georges et Marcelle Braque, Paul Valéry ou Jean et Lili Dubuffet. Critique d’art sensible et collectionneur avisé, Daniel Wallard possédera des œuvres de Marie Laurencin, Georges Braque, André Masson, André Lhote, Raoul Dufy, Moïse Kisling, Jean Dewasne, Yvonne Guégan et de nombreux Fernand Léger et Jean Fautrier. Fasciné, il n’aura de cesse de photographier des artistes d’excellence dont Alexandre Calder, Blaise Cendrars, Elsa Triolet, Lili Brik, Fernand Ledoux, Jean Grémillon, Lucien Coutaud, Jean Effel, Pierre Seghers, André Hambourg, Georges Delerue, Marc Chagall, Claude Chabrol ou Jean-Paul Sartre. L’écrivain Marcel Jouhandeau lui rendra hommage en quelques mots trempés dans l’acier : « Il y a vol, viol, violence dans votre violon d’Ingres ».
Pour saisir un texte, on en photographie les mots. Pour appréhender le réel, on le balaye du regard. Daniel Wallard nous invite à balayer les mots pour en retrouver le suc, à photographier la vie pour s’extirper du néant jusqu’au vertige. Ce recueil conçu par l’historien d’art Benoît Noël et préfacé par le biographe de Louis Aragon, Pierre Juquin, offre également une introduction du poète iranien Hamid Fouladvind. Cet album révèle enfin des vues radieuses de Trouville-sur-Mer auréolées de rencontres d’un jour ou plus...