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De gré ou de force
Snedit La Dispute - EAN : 9782843031564
Édition papier
EAN : 9782843031564
Paru le : 15 mai 2008
21,00 €
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- EAN13 : 9782843031564
- Réf. éditeur : 978284303156
- Collection : ESSAIS
- Editeur : Snedit La Dispute
- Date Parution : 15 mai 2008
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 224
- Format : 1.80 x 14.00 x 22.50 cm
- Poids : 294gr
- Résumé : Ce livre part d'un point de vue inhabituel : celui des femmes en lutte. Il montre comment, de gré ou de force, les femmes sont au coeur de la mondialisation. Parce que les institutions internationales et les gouvernements tentent de s'appuyer sur elles, sur leur immense désir de « participer » et sur leur force de travail, pour en faire un pilier du néolibéralisme. Un certain discours sur l'égalité des sexes et sur le développement est mobilisé pour les engager à participer à leur propre domination et pour légitimer la mondialisation. Sur le plan économique, la surexploitation des paysannes, des ouvrières, des migrantes dans le travail sexuel et les « services » permet de dégager de nouveaux profits. Sur le plan de la contrainte par la force, à la violence « classique » contre les femmes s'ajoute un état international de guerre permanente. Ces deux formes de « guerre de basse intensité » contre la population civile font partie des nouveaux modes semi-privatisés de gestion de la force de travail mondialisée et féminisée. L'auteure, Jules Falquet, maîtresse de conférences en sociologie à l'université Paris-Diderot, étudie depuis plus de quinze ans les luttes sociales en Amérique latine et aux Caraïbes. Son livre s'adresse tout autant aux chercheur-e-s qu'aux militant-e-s. Il braque le projecteur sur une réalité fortement sous-estimée dans les analyses de la mondialisation : l'instrumentalisation des femmes. Pour en finir avec le discours de la mondialisation radieuse.
- Biographie : Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Paris-Diderot, Jules Falquet est coresponsable du Centre pour la documentation, la recherche et les études féministes (Cedref). Elle est membre du comité directeur de la Fédération de recherche sur le genre-RING, du réseau scientifique TERRA et de l’Association pour le développement des études historiques en Amérique centrale. Elle fait partie des comités de direction des revues Nouvelles questions féministes, Les Cahiers du genre, Les Cahiers du Cedref et La manzana de la discordia. «Depuis 1989, je vis et travaille entre la France, le Mexique, le Salvador et d’autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Mes premières recherches portaient sur la scolarisation des femmes indiennes du Chiapas (DEA), puis sur la participation des femmes au projet révolutionnaire armé au Salvador. Suivant les évolutions des mouvements sociaux de la région (de femmes et féministes, paysans et indiens), je travaille aujourd’hui sur les résistances collectives à la mondialisation néolibérale et ses conséquences (nouvelles idéologies de la “gouvernance” et du “développement”, transformation des migrations, ré-articulation des rapports sociaux de sexe, classe et “race”, instrumentalisation du “genre”).» Jules a aussi écrit pour les Éditions iXe l’avant-propos du livre d’Andrée Michel, Féminisme et antimilitarisme. Et elle a codirigé avec Paola Bacchetta Théories féministes et queers décoloniales. Interventions Chicanas et Latinas états-uniennes, un numéro du Cedref coédité avec les Éditions iXe.