De l’orage à la débâcle

Deterna - EAN : 9782360061129
LAUBREAUX ALAIN
Édition papier

EAN : 9782360061129

Paru le : 27 août 2018

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  • EAN13 : 9782360061129
  • Réf. éditeur : ORAGE DEBACL
  • Collection : DOCUMENTS HISTO
  • Editeur : Deterna
  • Date Parution : 27 août 2018
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 200
  • Format : H:210 mm L:148 mm
  • Poids : 180gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Avant-propos de Jean Mabire.
    La première édition de ce livre est parue en 1944 sous le titre "Écrit pendant la guerre".
    Journaliste engagé à l’hebdomadaire "Je suis Partout", Alain Laubreaux a tenu un journal des événements qui se sont succédés depuis le mois d’août 1939 jusqu’aux semaines hallucinantes du printemps 1940.
    Avec concision, il rappelle le climat fiévreux de cette époque que les vainqueurs de la IIe Guerre mondiale n’auront de cesse d’effacer de la mémoire de ces Français qui « ont la mémoire courte », comme le reconnaîtra le Maréchal Pétain.
    Oui, « en politique, rien n’est plus admirable que d’avoir la mémoire courte », assurait pour sa part l’économiste et scientifique John kenneth Galbraith.
    Alain Laubreaux reconnait à l’époque que ses « révélations » n’apprendraient sans doute rien à personne durant ces années de guerre où elles allaient être publiées, mais, « peut-être plus tard, beaucoup plus tard, quand les témoins de ces jours maudits disparaîtront un à un et que la cruauté de nos malheurs s’estompera dans la mémoire des hommes, cela pourra-t-il former la matière d’un ouvrage non dépourvu d’intérêt historique. »
    C’est incontestablement le cas et ces « choses vues et vécues » par un journaliste alors renommé et craint – avant qu’il ne soit condamné à mort et contraint à un exil définitif – contribuent à ce Devoir de Mémoire qui ne saurait être le monopole d’un seul camp, fusse-ce celui des vainqueurs.
  • Biographie : S’il est un chroniqueur dramatique qui ne fut guère aimé ni des auteurs, ni des metteurs en scène, ni des acteurs, ni des directeurs de salle, ce fut bien celui-ci, qui devait tenir la rubrique théâtrale de Je suis partout d’octobre 1936 à août 1944, mélangeant hardiment jugements littéraires, parti pris politiques et rancœurs personnelles.
    Ses opinions impitoyables et provocatrices lui valurent des haines tenaces, qui devaient même une fois se transformer en une mémorable raclée infligée en public par un comédien mé­content de l’opinion que Laubreaux professait envers son Pyg­malion.
    Le pugilat n’était pas grand-chose entre une arrestation mou­vementée en juin 1940 et un jugement en mai 1947 qui devait le condamner à mort par contumace. Il devait sortir de cette aventure tragique quasi oublié, alors qu’il avait été, un peu par la force des choses, un des hommes de lettres les plus en vue au temps de l’Occupation. Il fera une réapparition posthume sous les traits du critique « Daxiat », dans le film de François Truffaut, Le dernier métro, en 1980.
    Cette caricature pitoyable ne doit pas faire oublier qu’il fut aussi entre les deux guerres journaliste et surtout romancier.
    Le rocher à la voile et Wara qui se déroulent en Nouvelle-Calédonie sont loin d’être des livres négligeables et s’insèrent parfaitement dans le genre du roman exotique de l’époque, ce « colonialisme littéraire » qui nous emmenait alors à travers le vaste monde sans abandonner pour autant bien des réflexes hexagonaux…
    Il quitte Paris parmi les derniers pour rejoindre l’Alle­magne, puis réussit ensuite à gagner l’Espagne. Condamné à mort par contumace le 5 mai 1947, il meurt une ving­taine d’années plus tard à Madrid le 5 juillet 1968.
    Il ne regrettait rien. Si ce n’est de n’avoir pas réussi, mal­gré mille in­tri­gues, à se faire nommer en 1943 adminis­tra­teur de la Comédie-Française…

    Du même auteur,
    chez le même éditeur
    "La terreur rose", 2011.
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