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De l'inclination des pétales (Kaben no yoku)
EAN : 9782493033369
Édition papier
EAN : 9782493033369
Paru le : 15 janv. 2025
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A paraître 15 janv. 2025
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- EAN13 : 9782493033369
- Date Parution : 15 janv. 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Nombre de pages : 188
- Format : H:180 mm L:130 mm E:18 mm
- Poids : 210gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
« J’ai écrit l’inclination des pétales après une décennie passée en oscillation entre les flammes glaciales et les ombres aveuglantes qui sculptent le Japon de leurs beautés féroces. »
En tentant de percer les mystères de son expatriation, Bastian F. Rohr – devenu entre-temps maître d’arrangement floral de l’école Misho-ryu – nous embarque dans une plongée esthético-onirique en Extrême-Orient, saupoudrée d’une cuillerée d’érotisme et de voyage. Il y fait guincher constamment mystique, pornographie, et pétales en une gigue précieuse pleinement revendiquée.
Grâce à sa position d'occidental établi depuis de nombreuses années au Japon, Bastian F. Rohr établit un pont entre nos deux cultures. L'arrangement du roman mêle des extraits de son journal à des aphorismes ainsi qu'à des notes très détaillées. Le livre est présenté comme un manga, avec une luxueuse jaquette glacée protégeant l'illustration de couverture, et il se lit "à l'envers" dans sa version imprimée. -
Biographie :
De famille italo-allemande, il naquit au cœur des Alpes suisses en 1985. C’est toutefois sous le soleil ardent de Sardaigne, loin du carcan glacial des montagnes valaisannes, qu’il dégusta ses premières voluptés littéraires. Sur la Côte d’Émeraude, les roches de porphyre rouge chauffées par l’été et l’air iodé des plages immaculées du Grande Pevero accompagnèrent avec une bienveillance toute latine son initiation aux facéties d’Ésope, aux massacres élégants d’Eschyle et au souffle parfait d’Homère.
Ce choc grec originel le dota d’un amour immodéré pour les nations insulaires, le grand large et ses innombrables archipels. Vers quatorze ans c’est encore en Italie, à l’ombre cette fois de la pinède toscane, que se produisit son deuxième coup de cœur littéraire. Il déflora quelques grâces des lettres japonaise sous les ténèbres fraîches des pins à travers entre autres les mots ensorcelants d’Akutagawa, de Mishima, mais surtout de Tanizaki.
Ce dernier lui légua, par son étude splendide des liens entre dégénérescence et érotisme, une adoration sans bornes pour la sensualité inhérente à la culture nipponne. Puis il connut le privilège d’un éveil au sexe par une princesse du Soleil levant. Il comprit alors, avec la clarté d’esprit qui suit l’orgasme, sa soif de faire sienne une part de l’âme japonaise.