Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
De l'inframince
EAN : 9782841053759
Paru le : 7 mars 2019
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782841053759
- Réf. éditeur : 707771
- Editeur : Regard
- Date Parution : 7 mars 2019
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 311
- Format : H:246 mm L:174 mm E:29 mm
- Poids : 1.03kg
-
Résumé :
Ce livre propose une vision de l'histoire des oeuvres qui prend à revers ce que l'on considère d'habitude comme une donnée incontestable de la création plastique : le fait qu'elle implique la présence effective de formes, d'objets ou de configurations matérielles que le spectateur est invité à observer.
Ce livre propose une vision de l'histoire des oeuvres qui prend à revers ce que l'on considère d'habitude comme une donnée incontestable de la création plastique : le fait qu'elle implique la présence effective de formes, d'objets ou de configurations matérielles que le spectateur est invité à observer. En réalité, il existe une toute autre histoire de l'art qui mise sur la disparition de la forme, sur sa quasi-absence, sur sa presque disparition voire sur son invisibilité pour inventer. Cette histoire de l'art invisible, qui puise ses racines dans l'Antiquité, est présente dans l'art moderne et actuel selon des protocoles renouvelés. Marcel Duchamp, avec sa notion d'inframince, en donne une version possible. Ce livre étudie ce terme d'une manière systématique – et pour une des toutes premières fois dans l'historiographie. L'ouvrage explore aussi l'art occidental des années 1960 et 1970 (Robert Barry, Michael Asher, Piero Manzoni, Ian Wilson, Jiri Kovanda...) de même que la dimension sonore de l'imperceptibilité (Max Neuhaus). Ils se termine par l'analyse du travail de Roman Ondák, artiste contemporain qui fait de l'absence, de l'invisibilité et de la disparition, le coeur de son travail. Il ressort de cette lecture la conviction que l'art s'invente aussi dans ce qui existe à peine, dans ce qui est à peine saisissable et qui, cependant, n'est pas dénué d'intensité.