De la traite et de l'esclavage des noirs

Arlea - EAN : 9782869597792
Henri Grégoire
Édition papier

EAN : 9782869597792

Paru le : 10 mai 2007

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  • EAN13 : 9782869597792
  • Réf. éditeur : 821663
  • Collection : ARLEA-POCHE
  • Editeur : Arlea
  • Date Parution : 10 mai 2007
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 72
  • Format : H:180 mm L:110 mm E:5 mm
  • Poids : 60gr
  • Résumé :

    Publié sous la Restauration, en 1815, sous le titre De la traite et de l'esclavage des Noirs et des Blancs " par un ami des hommes de toutes les couleurs ", le libelle de l'Abbé Grégoire est émouvant, pragmatique et documenté. Émouvant par l'affirmation des convictions républicaines de fraternité et d'égalité entre les hommes ; pragmatique par les considérations susceptibles de convaincre les plus acharnés esclavagistes de l'inefficacité du système ; documenté, enfin, par la somme d'informations que l'abbé a dénichées dans des livres et auprès de témoins directs, où l'odieux le dispute à l'imbécillité, mais aussi à l'horreur et au crime.

    Nous n'avons retenu de l'ouvrage que la partie concernant la traite et l'esclavage des Noirs.

    On verra qu'Henri Grégoire disposait, pour transmettre ses idées et emporter l'adhésion de ses contemporains, d'une langue riche et précise, servie par un style maîtrisé, concis, bien dans la veine des grands écrivains des XVIIIe et XIXe siècles français.

    La préface du " chantre de la négritude " qu'est Aimé Césaire, émouvante elle aussi, jointe à cette fiche, est en fait le discours qu'il prononça à l'occasion de l'inauguration de la place de l'Abbé-Grégoire à Fort-de-France.

    Né à Vého, en Lorraine, le 4 décembre 1750, Henri Grégoire, après le séminaire, est nommé curé d'Emberménil (Meurthe-et-Moselle). En 1788, il publie un Essai sur la régénération physique et morale des juifs, dans lequel il réclame l'égalité civile pour les juifs. Député du clergé aux états généraux de 1789, il propose l'alliance avec le tiers état, l'abolition du droit d'aînesse et plaide à nouveau la cause des juifs et des Noirs. Il adhère à la constitution civile du clergé et, en 1791, devenu évêque du Loir-et-Cher, il est élu député à la Convention. Il se montrera dès lors, et pour toujours, à la fois révolutionnaire inébranlable et chrétien convaincu. Refusant de voter la mort du roi (il a déposé une motion pour l'abolition de la peine de mort), il n'en sera pas moins calomnié et accusé de régicide.

    Fondateur de l'Institut, du Conservatoire des arts et métiers, et du Bureau des longitudes, Henri Grégoire reste sincèrement chrétien, catholique et prêtre, et poursuit l'athéisme avec la même fougue que les injustices raciales ou sociales (Voltaire en particulier). " Janséniste et gallican ", il siège à la Montagne et il lui arrive de présider la Convention en habit violet.

    S'il semble avoir accepté le coup d'État du 18 brumaire, il donne sa démission d'évêque après la conclusion du Concordat. Après 1814, il vit retiré sous la première Restauration, les Cent-Jours et le rétablissement définitif des Bourbons, et renonce en 1822 à son titre de commandeur de la Légion d'honneur, qu'il tenait de l'Empire.

    Sur son lit de mort (1830), refusant de renoncer au serment prêté à la constitution civile du clergé, Henri Grégoire est inhumé sans service religieux.


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