De loin

Arfuyen - EAN : 9782845901872
RACHEL
Édition papier

EAN : 9782845901872

Paru le : 7 mai 2013

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  • EAN13 : 9782845901872
  • Réf. éditeur : 841843
  • Collection : NEIGE
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 7 mai 2013
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:225 mm L:160 mm E:18 mm
  • Poids : 350gr
  • Résumé : Alors que pendant de très longs siècles, l'hébreu servait avant tout à la transmission du patrimoine religieux, il retrouve au début du XXe siècle un élan neuf dans les communautés juives de Palestine. Au temps où Rachel écrit, il est à nouveau parlé dans les rues, dans la vie quotidienne. Alors que la poésie demeurait jusque-là l'apanage des hommes, l'écriture de Rachel rencontre immédiatement une large audience et joue un rôle pionnier dans l'adaptation de la vénérable langue hébraïque au monde moderne. Aujourd'hui encore, les anthologies de ses poèmes sont des livres à succès et son oeuvre fait partie du programme obligatoire des écoles. Dans sa préface à la traduction anglaise, Flowers of Perhaps (1994), le poète Yehuda Amichaï écrit : « Ce qui est le plus remarquable dans la poésie de Rachel, c'est qu'elle ait pu demeurer, depuis plus de soixante-dix ans, aussi neuve dans sa simplicité et son inspiration. » Le chant de cette pionnière de l'hébreu moderne a ainsi le rare privilège d'être devenu véritablement le chant d'un peuple. La Bible est la racine de la poésie de Rachel. Au-delà du vocabulaire et de la thématique, la poétesse relie sa propre existence à l'expérience des personnages bibliques. Ainsi de Rachel et d'Anne, d'Élie, de Mikhal, de Jonathan. Mais c'est à Job qu'elle se réfère le plus : comme lui souffrante, elle attend, dans le doute et la nuit du désarroi, la guérison. Parlant d'elle-même, c'est ainsi la condition humaine que peint Rachel, non pas abstraitement mais, comme dans l'Écriture, de manière concrète, par la main (yad), le regard (‘ayin), la voix (qol). C'est dans une poésie de l'essentiel qu'elle veut s'inscrire. Un « chant de mille oiseaux », un chant de souffrance et de joie, un chant de l'être en exil et de la lumière. Telle est l'expérience intense et tragique de Rachel, très proche au fond, dans un même destin brisé, de celle d'Etty Hillesum - dont la mère Rébecca était née elle aussi en Russie pour s'exiler non pas en Palestine mais aux Pays-Bas.
  • Biographie : Rachel Blaustein est née en 1890 à Saratov, au bord de la Volga, au sein de terres boisées et enneigées. Elle est d'une famille très nombreuse. Commerçant aisé, son père est un homme juste attaché à la tradition. Sa mère, fille de rabbin, est en relation avec de nombreux artistes et écrivains, comme Tolstoï. Rachel écrit ses premiers poèmes en russe à 15 ans. Avec sa soeur Suzanne, elle projette un voyage en Terre Sainte avec l'intention de revenir en Russie. Mais en 1909, c'est le départ et bientôt s'efface le désir de retour. Rachel décide de se mettre au travail agricole dans la ferme-école de Kinnéret afin de « jouer une mélodie avec la bêche et tracer un dessin sur la terre ». Appelée en 1913 à se perfectionner en agronomie, elle part pour l'université de Toulouse, en France. Lorsque éclate la première guerre mondiale, Rachel regagne la Russie où elle vit dans le plus grand dénuement. En 1919, elle retrouve la Terre Sainte et s'installe dans le kibboutz de Degania, au sud du lac de Tibériade. Très marquée par ses années d'exil et de misère, elle se sait aussi atteinte par la tuberculose. Combat contre la maladie, elle séjourne dans divers logements à Jérusalem, puis à Tel-Aviv, sans jamais cesser d'écrire. Elle meurt à l'hôpital de Tel Aviv, en 1931. Conformément à sa volonté, elle repose à Kinnéret. Un jardin de palmiers y porte aujourd'hui son nom.
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