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Décembre 1965 - 20 novembre 1999 - Une rétrospective
Loevenbruck - EAN : 9782916636078
Édition papier
EAN : 9782916636078
Paru le : 28 nov. 2016
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- EAN13 : 9782916636078
- Réf. éditeur : 2916636078
- Editeur : Loevenbruck
- Date Parution : 28 nov. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 220
- Format : H:272 mm L:269 mm
- Poids : 1.458kg
- Résumé : L'ensemble édité ici réunit un choix de 31 œuvres majeures de l'artiste, contextualisé par 278 documents (pour la plupart inédits) provenant du fonds d'archives Michel Parmentier, de différentes bibliothèques, collections publiques et privées. D'autre part, cinq textes inédits sont publiés : une introduction à l'œuvre de l'artiste par Robert Bonaccorsi, deux textes critiques signés respectivement Philip Armstrong et Jean-Marc Poinsot, et un récit de création d'Agnès Foiret. Enfin, une analyse rigoureuse accompagne l'œuvre de Michel Parmentier et les documents reproduits, à travers des textes et commentaires de Guy Massaux.
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Biographie :
Michel Parmentier (1938-2000) reçoit le prix Lefranc en 1963, époque où l'on voit ses œuvres régulièrement au Salon de la Jeune Peinture ou à la Biennale de Paris.
En octobre et novembre 1965, Michel Parmentier, par son refus de représentation expressive et signifiante, résout, dans un premier temps, l'adéquation du rapport fond / forme dans des toiles tendues sur châssis en alternant des bandes horizontales irrégulièrement peintes de couleurs variées, délimitées par du masking tape, avec des bandes peintes de blanc. Ces œuvres sont considérées comme faisant partie de celles qui prépareront à la mise au point progressive du pliage.
Au cours du mois de décembre 1965, Michel Parmentier entame une démarche radicale par le pliage – empruntée à Simon Hantaï – qui constituera désormais son seul travail pictural : des bandes horizontales de couleur unique, de 38 centimètres de largeur, alternant avec des bandes identiques mais protégées de la projection de peinture par un pliage préalable. Le dépliage du support dévoilera, d'un seul tenant, cette alternance des bandes peintes et non peintes. Il pratiquera inlassablement cette méthode jusqu'à sa dernière œuvre sur calque polyester, datée 20 novembre 1999.
À partir de la fin de 1965, Parmentier répète ce travail pendant trois années, ne modifiant que la couleur, qui change arbitrairement d'une année à l'autre : bleu en 1966, gris en 1967, rouge en 1968. Au dos, les œuvres seront signées et datées à l'aide d'un tampon-dateur, ce qui fera office de titre. À partir de 1966, il expose essentiellement en compagnie de Daniel Buren. Tout au long de l'année 1967, il s'associe avec Buren, Mosset et Toroni lors des différentes manifestations du groupe qu'ils forment, BMPT, qui se signalera par des actions en public. À la fin de cette même année, Parmentier signifiera par un tract que « Le Groupe Buren – Mosset – Parmentier – Toroni n'existe plus ». Parmentier cesse de peindre au cours de l'année 1968.
En 1972, invité à participer à l'exposition « Douze Ans d'art contemporain en France 1960-1972 », au Grand Palais, il acceptera pourtant d'y montrer un exemplaire de chacune de ses toiles (1966, 1967, 1968) et publiera dans le catalogue une « lettre ouverte à François Mathey », commissaire général de l'exposition. Y énonçant les raisons qui l'amènent à accepter d'y exposer un travail « objectivement subversif », il conclut : « … la cessation, elle, est subversion irrécupérable ».
En 1978, il exposera trois de ses toiles antérieures (1966, 1967, 1968) à la galerie Liliane & Michel Durand-Dessert. Dans l'annonce du carton d'invitation, un astérisque renvoie à la mise en garde suivante : « Michel Parmentier a cessé définitivement de peindre au cours de l'année 1968. » En septembre 1983, après quinze années d'interruption, il reprend la peinture là où il l'avait laissée : « J'ai définitivement arrêté de peindre. Ce qui signifie très exactement que je peux récidiver quand je veux et sans rendre de comptes. » Il réalis