Délibérée N° 19 - Crimes internationaux : une justice verrouillée ?

La Decouverte - EAN : 9782348079214
Revue Délibérée
Édition papier

EAN : 9782348079214

Paru le : 7 sept. 2023

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  • EAN13 : 9782348079214
  • Réf. éditeur : 997166
  • Collection : REVUE DELIBEREE
  • Editeur : La Decouverte
  • Date Parution : 7 sept. 2023
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 96
  • Format : H:242 mm L:187 mm E:10 mm
  • Poids : 226gr
  • Résumé :

    " J'ose à peine poser cette question latente mais incontournable : combien de mains avaient fabriqué les presse-papiers à partir de têtes, les abat-jours et les reliures de livres en peau humaine tannée ? ". Parce qu'un crime dit " contre l'humanité " suppose l'appui d'une organisation, d'une structure, d'un régime politique et en est même souvent l'émanation, l'interrogation d'Imre Kertész dans Le Refus vient donner forme à l'immensurable, lorsqu'il s'agit de rechercher des coupables.
    En matière de justice pénale internationale, une interrogation à la fois philosophique et juridique – amenée de façon pour le moins épineuse par la défense lors du procès de Klaus Barbie – irrigue les débats sur la légitimité des juridictions nationales comme internationales, les applications du principe de compétence universelle et tant d'autres questions : " comment peut-on se présenter comme mandataire de l'humanité sans la majorité des hommes qui la constituent ? ". Si l'argument avait alors pour objectif premier de questionner la qualification pénale du " crime contre l'humanité ", il semble en vérité d'une portée bien plus vaste et dire beaucoup de la situation actuelle. Qui est mandataire de l'humanité violée ailleurs et/ou naguère ? La réponse se trouve notamment prise dans le maillage complexe des relations internationales – négociations, tensions et amitiés diplomatiques ou stratégiques – et des jeux politiques internes des gouvernements. Elle s'articule également, ainsi que l'expose Mireille Delmas-Marty, sur les tensions à l'œuvre entre une approche politique empreinte de souverainisme et une vision juridique qui aspire à l'universalisme. Mais comment s'accommoder de telles tergiversations face au constat – toujours actuel – selon lequel les crimes les plus grands sont les moins souvent punis ?

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