Des disparitions avec vent et lampe

Isabelle Sauvag - EAN : 9782490385010
FANNY GARIN,
Édition papier

EAN : 9782490385010

Paru le : 19 avr. 2019

15,00 € 14,22 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782490385010
  • Collection : PRESENT (IM)PAR
  • Editeur : Isabelle Sauvag
  • Date Parution : 19 avr. 2019
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 96
  • Format : H:150 mm L:120 mm E:7 mm
  • Poids : 79gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Des disparitions avec vent et lampe se compose de trois parties nées d’un même lieu : une chambre, « chambre vide et réelle », mais aussi « lieu des drames » et « chambre de morte », à partir de laquelle va advenir la langue…
    De la mort ou du drame, rien ne sera réellement dit, que ces disparitions et apparitions d’images dans et hors de la chambre. À l’intérieur, sont l’amour, le corps morcelé, la peau, les mots, la folie… et la lampe, figure centrale, « présence corporelle », « lampe drame de la chambre ». À l’extérieur, sont la pluie, la mer, les feuilles, la forêt, l’herbe et le vent, le vent partout, toujours le vent.
    Émaillé d’adresses au lecteur – « comprenez-vous », « voyez-vous », « entendez-vous », « je reprends » –, le poème se joue de multiples pronoms, se dérobe au je (comme une excuse), pour mieux y revenir : « et ce n’était pas moi, qui le disais », « de qui je parle // pas de moi ». Quant au recours précis aux italiques, peut-il être interprété comme une interpolation, à lire comme un second poème caché dans le ventre du poème-matrice ?
    Par un jeu de répétitions des mêmes mots, disposés et utilisés de façon différente, l’auteure crée une langue mouvante, entêtante, sans cesse détournée, retournée, évolutive comme une boucle en musique. Pour filer la métaphore musicale, les trois mouvements du texte composent une partition épurée qui reste cependant mystérieuse, architecturée par la rigueur de ses silences, formant souffle… « vous / vous souvenez // le vent ».

  • Biographie : Auteure, dramaturge et comédienne, Fanny Garin, née en 1988, écrit de la poésie, du théâtre et des récits depuis une dizaine d’années. Elle est, pour la saison 2018-2019, dramaturge sur Mademoiselle Julie de Strindberg, mis en scène par Jérémy Ridel (Full Frontal Theatre), et sa pièce Fleuve Niger ou de sang sera à l’origine d’un travail à l’espace 600 (Villeneuve, compagnie Ariadne). Ce texte a par ailleurs été sélectionné en 2017 par le GRATT ensemble pour son marathon scénique et a donné lieu, en 2018, à une sieste acoustique, par Béatrice Bienville (Agora de Nanterre). Fanny Garin a également co-fondé et dirige avec Julia Lepère la revue de poésie Territoires Sauriens – attention crocos, et a publié dans plusieurs revues (Remue.net, Catastrophes, Hors-sol ou Terre à ciel). Des disparitions avec vent et lampe est son premier recueil publié.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.