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Deux Poèmes de Jean Pellerin
Symetrie - EAN : 9790231807851
Édition papier
EAN : 9790231807851
Paru le : 1 mars 2018
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- EAN13 : 9790231807851
- Réf. éditeur : SYM-0785-1
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 mars 2018
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 8
- Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
- Poids : 70gr
- Résumé : Un poète de cette qualité peut-il disparaître corps et biens ? Non pas seul, d’ailleurs : avec Carco, Derème, et quelques autres de cette « école fantaisiste » qui, en marge des bruyantes révolutions de l’art et de la littérature, celles où toujours un clou chasse l’autre, se piquait seulement de savoir faire des vers. Et quels vers ! Virtuosissimes, à la fois délectables et délictueux, plus retors qu’il n’y paraît, ne sacrifiant à la rime, luxueuse, au rythme, acrobatique, à l’enjambement, espiègle et farfelu, que dans la mesure où la pensée s’en trouvait plus acérée encore, entre humour et mal de vivre, entre ironie et désespoir. Leur maître, Paul-Jean Toulet, est encore un peu vivant, grâce à quelques accents (« Prends garde à la douceur des choses ») qui persistent dans toutes les mémoires. C’est à son art de l’esquive, de la pudeur émue, que s’apparentent les deux poèmes de Jean Pellerin que j’ai voulu mettre en musique ; on y parle, une fois de plus, de l’amour et de la mort, ces deux figures obligées de notre théâtre ; et si dans le second la douleur s’exprime sans ambages, c’est qu’à ce masque-là l’acrobatie d’une rime ou d’un rejet n’enlève rien de sa gravité.
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Biographie :
Compositeur français, né en 1948, Guy Sacre n’appartient à aucune école et ne suit aucune mode. Son attachement indéfectible à la tonalité ne lui enlève ni sa liberté, ni sa désinvolture, aiguisé qu’il est par son goût pour la bitonalité et les échelles modales. Sa musique, d’une grande économie de temps et d’espace, joue sur le paradoxe entre un mélodisme simple, apparenté à l’univers de la comptine, et une écriture harmonique élaborée, inventive, éminemment personnelle.
Les domaines de prédilection de cet amoureux de la petite forme sont le piano et la mélodie. Son catalogue pianistique comprend une vingtaine de partitions : du piano sans graisse et sans préoccupation virtuose, exalté pour son timbre, ses vibrations, son pouvoir de chanter (deux disques compacts Timpani, 1995 et 2009). Ses mélodies, à ce jour plus de cent vingt, convoquent des écrivains aussi différents que Verlaine, Apollinaire ou Supervielle, Claudel ou Tardieu, Max Jacob ou Jules Renard, Fargue, Schehadé ou Cocteau (auquel il a consacré un essai, Cocteau poète du sommeil). Poète lui-même, et récitant, Guy Sacre est attentif aux moindres inflexions du texte qu’il met en musique, s’efforçant de le recréer sans en dissiper l’émoi natif (deux disques compacts Timpani, 2000 et 2015). Dans l’un et l’autre domaine, il est fidèle à quelques thèmes : l’enfance, la mémoire, la joie fragile de l’instant, mais aussi l’exercice de la solitude et la pensée de la mort.
Par ailleurs, déchiffreur impénitent et passionné, Guy Sacre a résumé sa connaissance intime du répertoire pianistique dans les 3 000 pages de La Musique de piano (Robert Laffont, collection Bouquins, 1998), devenu un ouvrage de référence.