DOUBLURES

EAN : 9782363361912
PIERAGGI ANGE
Édition papier

EAN : 9782363361912

Paru le : 15 mai 2015

20,00 € 18,96 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Arrêt définitif de commercialisation
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782363361912
  • Collection : CARNETS D'ARTIS
  • Date Parution : 15 mai 2015
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 70
  • Format : 0.00 x 21.00 x 14.50 cm
  • Poids : 501gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Né de la photographie, le gros plan est une image qui apparaît tard dans l’iconographie. Par le biais d’un appareil de prise de vue (qui invente au passage le hors-champ), un découpage du visible a pu s’opérer, alors qu’auparavant les images peintes ou dessinées concentraient à l’intérieur du cadre tous les éléments nécessaires à leur lecture. Néanmoins, le gros plan a très peu intéressé les peintres (la célèbre Origine du Monde de Courbet est un hapax). C’est pourtant une modalité à laquelle s’est voué Ange Pieraggi, car tout en conservant la figuration, le gros plan évacue la narration (rappelons que la peinture est, depuis les préceptes d’Alberti en 1435 jusqu’à la déconstruction de la figuration par le modernisme, « une fenêtre à travers laquelle on peut lire une histoire »). Dans cet ouvrage, différentes occurrences de son travail sont évoquées. – Le visage, d’abord. Cadré de très près le close-up exprime l’affect, une émotion pure dégagée de toute contingence narrative, puisque le contexte nécessaire au développement d’une histoire est évacué de l’image. – L’insert, ensuite. Cadré sur des mains qui disputent au vêtement la focalisation du regard, c’est le monde des plis qui ici est abordé. Entre l’étoffe et la peau, c’est moins un jeu érotique qu’une manifestation de l’obscène qui est proposée (un vertige de la chair qui destitue l’humanité vers une organicité, où la distinction même se dérobe). – Le polyptyque enfin. Aucun des tableaux n’est ici le modèle de l’autre, puisqu’ils sont peints ensemble. Il s’agit moins ici d’une ressemblance (qui implique la hiérarchie du modèle sur la copie) que d’une similitude (qui est l’affirmation des différences qui dansent ensemble). Le spectateur considérant les analogies reconduit du regard les gestes mêmes du peintre, et délaisse dès lors toute spéculation en profondeur pour une considération des surfaces. Sans s’abstraire de la figuration des corps, le gros plan rapporte ainsi la peinture à ses réquisits.
Du même auteur
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.