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Droit et relation : une approche comparative - Autour de Jennifer Nedelsky
Irjs - EAN : 9782919211890
Édition papier
EAN : 9782919211890
Paru le : 19 déc. 2018
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- EAN13 : 9782919211890
- Réf. éditeur : TOME 99
- Collection : BIBL. DE L'IRJS
- Editeur : Irjs
- Date Parution : 19 déc. 2018
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 204
- Format : H:240 mm L:160 mm E:13 mm
- Poids : 300gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Existe-t-il un tournant relationnel en théorie et philosophie du droit ? Il semble que, dans toutes les traditions
juridiques occidentales, les études récentes ont commencé à prendre en compte les relations juridiques : Jennifer
Nedelsky en Amérique du Nord (Law’s Relations, 2011), Alexander Somek dans les pays de langue allemande
(Legal Relations, 2017), MJ Falcon y Tella dans l’univers espagnol (Three-Dimensional Theory of Law, 2010) et
peut-être nos recherches dans la sphère francophone (Théorie relationiste du droit, 2016) .
Aujourd’hui, une auteure telle que J. Nedelsky critique l’approche individualiste et patriarcale du droit en
Amérique du Nord à partir d’une perspective relationiste. Cette approche est voisine des théories du care qui
mettent l’accent sur l’importance des relations juridiques en droit (voir M. Garrau, dans ce livre).
On peut par ailleurs la comparer aux théories féministes du droit d’Amérique du Nord qui clairement insistent
sur l’importance du concept de relation (voir plus loin M. Garrau). Même Foucault appelle à une approche
relationnelle du droit : selon lui toute relation humaine (homosexuelle ou hétérosexuelle) devrait être reconnue
(voir le droit de la famille et l’approche relationnelle par A-M Leroyer, dans ce livre).
Même si un tournant relationnel peut être observé en théorie du droit, les approches relationnelles varient
selon les différentes traditions juridiques. Une étude comparée de ces approches peut montrer des différences
et des similarités. L’approche relationnelle d’Amérique du Nord est réaliste et pragmatique ; elle est logique dans
le monde germanophone (A. Somek, voir E. Jeuland, dans ce livre) ; elle peut mettre l’accent sur le besoin de
symbole dans l’univers francophone (voir A. Saris et S. Saint-Onge, dans ce livre). Il est important de remarquer
aussi que les relations peuvent avoir des limites notamment à propos de la nature et des animaux (voir J.F.
Braunstein dans ce livre).
Il importe de mener cette étude comparative en deux langues puisque l’approche relationiste insiste sur la
nécessité d’être entre deux langues (V. W. Benjamin, « La tâche du traducteur »). Utiliser le français est une
manière de faire mieux connaître Jennifer Nedelsky, qui est pionnière dans l’approche relationnelle critique, en
dehors du monde anglophone. Notre colloque a réuni des philosophes et des juristes pour les mêmes raisons (J.
Nedelsky est à la fois juriste et philosophe).
Un des problèmes académiques en France est que nous avons créé une barrière entre le droit et la philosophie. Les
chercheurs en droit n’ont généralement pas de compétence en philosophie et les philosophes n’ont généralement
pas de diplômes en droit. C’est la raison pour laquelle nous devions avoir, pour cet ouvrage, des philosophes et
des juristes pour discuter l’oeuvre de J. Nedelsky qui est à la fois une recherche de philosophie et de théorie du
droit.