Du repli à l'avancée

L’approche chinoise est entrée dans la vie de Marie-Pierre Dillenseger sous la forme de l’acupuncture qui l’a traitée enfant, puis avec le Yi Jing, le livre des transformations, dès 1977. Titulaire d’un baccalauréat scientifique, du diplôme de conservateur de bibliothèques et d’un dea de littérature française sur Julien Gracq, avec qui elle entretient une correspondance, elle travaille au Centre Georges Pompidou avant de devenir conservatrice dans le réseau des bibliothèques de la Ville de Paris. Dès 1986, elle rejoint la filiale française de clsi, société américaine d’informatisation de bibliothèques, qui l’appelle à Boston en 1989.

C’est en dirigeant des projets internationaux qu’elle mesure l’impact du temps et de l’espace sur la performance des équipes et les limites d’une pensée strictement logique et cartésienne. Elle étudie l’énergétique chinoise, et s’ouvre à une pensée globale et analogique, à laquelle le Yi Jing l’avait préparée.

Lorsqu’en 1995 un médecin pose sur elle un diagnostic de maladie grave, elle se promet, si elle en réchappe, de s’engager dans une pratique professionnelle d’accompagnement intégrant, dans le respect de l’éthique occidentale, l’art chinois de choisir le bon moment et le bon endroit. Elle tient sa promesse et crée PowerSPACES en 1999.

Sa pratique inclut une palette de disciplines au service de l’individuation et notamment les travaux de C. G. Jung sur la synchronicité, d’Alice Miller sur les traumas d’enfance et d’Anne Ancelin Schu tzenberger sur la psychogénéalogie. Elle intervient régulièrement en conférence, notamment, depuis 2001, à l’occasion du Nouvel An chinois pour le décodage de l’année à venir. La levée des secrets, le décodage des loyautés invisibles et le timing dans le traitement de l’infertilité font partie de ses spécialités. Elle vit à Cape Cod (Massachusetts, États-Unis).

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