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Écrire l’esclavage dans la littérature pour la jeunesse (2)
EAN : 9791030011289
Paru le : 6 févr. 2025
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- EAN13 : 9791030011289
- Collection : MODERNITES
- Editeur : Pu Bordeaux
- Date Parution : 6 févr. 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 220
- Format : H:220 mm L:150 mm
- Poids : 0gr
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Résumé :
Raconter l’esclavage aux enfants et aux adolescents, conjuguer littérature et histoire pour faire connaître ce passé tragique grâce au pouvoir des mots, de la fiction et des images, tel est le défi que lance l’édition contemporaine pour la jeunesse.
Prolongeant un premier volume paru en 2020 (« Modernités » 45), le présent ouvrage poursuit l’étude des récits d’esclavage publiés en France, traductions comprises, dans la littérature pour la jeunesse. Il ouvre de nouvelles pistes de recherche, en raison de l’extension continue du corpus et de l’attention portée à cette question vive par l’édition, la recherche et le champ culturel le plus large. Cette volonté de sensibilisation reflète le contexte de ce début de XXIe siècle qui prête une attention soutenue aux minorités, se penche sur les non-dits de l’histoire et multiplie les actions pour mieux faire connaître et comprendre les tragédies du passé, en accord avec la formule de Michelet : « il faut faire parler les silences de l’Histoire ». Depuis la promulgation de la loi Taubira qui, en 2001, a institué l’esclavage comme crime contre l’humanité et rendu son enseignement obligatoire, les publications pour la jeunesse se multiplient dans le secteur éditorial du livre de jeunesse, au prisme des genres littéraires qui visent les différentes tranches d’âge de son lectorat : album, roman et bande dessinée en particulier s’emploient à conjuguer les moyens de la fiction et les apports documentaires. De plus, ont été mis au jour nombre de titres anciens qui se signalent par leur portée abolitionniste. Aussi divers soient les ouvrages – en raison de leur date de publication, du genre littéraire investi ou du destinataire ciblé –, on peut néanmoins distinguer quelques invariants propres à cette production destinée : elle privilégie les héros enfants ou adolescents pour favoriser l’identification du jeune lecteur ; elle atténue les violences les plus insoutenables pour le ménager ; et par-dessus tout, elle est animée par la volonté de mettre au jour une page d’histoire longtemps éludée. Les contributeurs se sont emparés de ces questions en lien avec la mission formatrice des livres de jeunesse, aussi les chapitres de l’ouvrage témoignent-ils d’un objectif commun : il s’agit de transmettre l’histoire de l’esclavage à travers la littérature, l’iconographie, l’enseignement.