Éloge du patriotisme petite philosophie du sentiment national

Robert Laffont - EAN : 9782221122075
Michel Lacroix
Édition papier

EAN : 9782221122075

Paru le : 25 août 2011

17,50 € 16,59 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782221122075
  • Réf. éditeur : 497338
  • Editeur : Robert Laffont
  • Date Parution : 25 août 2011
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 136
  • Format : H:216 mm L:136 mm E:13 mm
  • Poids : 176gr
  • Résumé :

    Petite philosophie du sentiment national.

    Être français, c'est accepter de dire : "Ma particularité bretonne, vendéenne, lorraine, corse, africaine, maghrébine, asiatique, turque, roumaine, a, malgré tout l'attachement que je lui porte, moins d'importance que ma particularité nationale. Ma fierté, mon sentiment d'appartenance, mon sentiment identitaire, je les ferai dépendre non seulement de ma communauté provinciale, ethnoculturelle, religieuse, mais aussi, et surtout, de ma patrie.'

    À l'heure où la France multiculturelle subit les pressions des communautés ethnoculturelles et religieuses qui s'isolent et se dressent les unes contre les autres, il est urgent de repenser et mettre en œuvre ce qui fait la cohésion nationale sans dénier pour autant le droit de chacun à rester fidèle à ses racines. Pour le philosophe Michel Lacroix, l'antidote au communautarisme est le patriotisme ; dans ce qu'il a de particulier et d'universel, car la seule défense d'une patrie charnelle, position adoptée par les nationalistes qui nient la dimension universelle, peut aboutir elle aussi à l'éclatement de la nation.
    Se replier sur nous-mêmes serait trahir notre tradition française. La particularité de notre patrie doit être préservée non comme une fin en soi mais comme un terreau dont se nourrit l'universalisme. Faire son devoir de patriote aujourd'hui, ce n'est plus surveiller la frontière et repousser on ne sait quel ennemi, c'est assurer la transmission culturelle, autrement dit ne pas oublier son histoire, ni négliger sa langue et la faire partager aux autres, notamment aux plus jeunes. Chaque génération est héritière de celles qui l'ont précédées. Et c'est bien la vie de la nation qui est en jeu dans cette incessante transmission, au-delà des doutes qui la traversent en ce moment. Le sentiment patriotique peut alors devenir une des conditions de la réussite de l'intégration.
    Mieux, la France doit continuer de faire entendre ses principes universels au niveau de la gouvernance mondiale en renouvelant le contenu de son message : elle doit s'affirmer comme une force de proposition, un " lanceur d'idées " dans les domaines suivants : la régulation de la finance mondiale ; l'écologie et le développement durable ; la lutte contre la faim ; l'aide aux pays pauvres ; la gestion des ressources rares (matières minérales, énergies fossiles, eau) ; la limitation des armements ; la lutte contre le terrorisme ; le dialogue entre les civilisations. Une voix qui, certes, ne sera pas celle de la nation la plus puissante, mais qui, venant d'un peuple qui jouit encore d'un certain crédit intellectuel et moral, a plus de chances d'être écoutée.

Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.