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En longeant la mer de Kyôto à Kamakura
EAN : 9782358731232
Paru le : 17 mai 2019
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- EAN13 : 9782358731232
- Editeur : Bruit Du Temps
- Date Parution : 17 mai 2019
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 0
- Format : H:15 mm L:118 mm E:170 mm
- Poids : 155gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
En longeant la mer de Kyôto à Kamakura [Kaidô-ki], qui n’avait jamais été traduit en français, est l’un des titres les plus emblématiques du genre appelé kikô. Les premières formes attestées de ces récits de voyage aux accents contemplatifs remontent au VIIIe siècle et mêlent, dès l’origine, passages en prose et série de poèmes.
Daté du printemps 1223, En longeant la mer s’inscrit donc dans une tradition littéraire vieille de quelques siècles déjà. Les notations vi- suelles suscitées par la traversée des paysages de l’Empire du Soleil- Levant s’associent naturellement à une multitude de références plus ou moins explicites aux légendes et épisodes historiques liés à ces sites bien connus du lecteur très cultivé auquel s’adresse leur auteur. L’auteur anonyme du Kaidô-ki relate un itinéraire spirituel effectué le long de la côte japonaise. Ce voyage solitaire, accompli dans les modestes conditions auxquelles sa récente conversion au boudd- hisme l’engage, nous fait ainsi parcourir un itinéraire d’une quinzaine de jours de marche, très concrètement décrit, mais sans cesse enrichi des réflexions que font naître en lui les sites chargés d’histoire. La langue érudite avec laquelle le moine s’emploie à consigner son voyage accumule les allusions à la culture de la Chine, pays voisin dont le raffinement est alors hautement estimé au Japon.
Cette culture raffinée, dont le lecteur peut mesurer l’étendue grâce aux notes du groupe Koten, se marie à une sensi- bilité poétique d’une simplicité rarement égalée : temps de contemplation, sensations et rêveries trouvent une place précieuse dans le carnet de voyage de ce moine dont on ignore tout, même si certains indices font soupçonner qu’il était sans doute un proche d’un noble du nom de Muneyuki, dont la fin tragique est relatée dans le récit.Le groupe Koten et Jacqueline Pigeot ont déjà édité pour le Bruit du temps les trois volumes des Œuvres en prosede Kamo no Chômei en 2010. En longeant la mer de Kyôto à Kamakura vient ainsi s’ajouter à une bibliothèque japo- naise déjà pourvue de six titres, avec les traductions de Sôseki et de Ryôkan dues à Alain Colas.