En pays d'Aase

Louise Bottu - EAN : 9791092723533
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Édition papier

EAN : 9791092723533

Paru le : 19 mars 2022

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  • EAN13 : 9791092723533
  • Réf. éditeur : 45
  • Collection : IVOIRE
  • Editeur : Louise Bottu
  • Date Parution : 19 mars 2022
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 152
  • Format : H:195 mm L:120 mm E:11 mm
  • Poids : 140gr
  • Résumé : En chapeau-tandem Botta et Crab rôdent aux avant-postes d’Aase. Lieu liminaire, voué au nouveau départ, Aase n’est pas dépeuplé : Miggen, Brîlûk, Mijn, Supérette, Hermès aux santiags ailées ou la jument Photomaton y forment des hordes d’incurables. Des aventures adviennent au pays de la stase. Lecteur sublunaire, sous cette quatrième tu découvriras un territoire co-expansif, un tac au tac de terminaisons nerveuses et un marcel à quatre aisselles. Un caillou, puis un caillou, plus loin un autre caillou : trois saisons géologiques avec lesquelles les moires Crab et Botta improvisent un destin tels deux érudits de la tombola. En pays d’Aase est fait de passages de relais comme on remet une meute en main propre.
  • Biographie : Il s'appelle Philippe Crab, mais c'est un pseudonyme. Pourquoi Crab, pourquoi pas, par exemple, Haddock ou Achab, ce serait trop long à expliquer ici. Bien que ce Crab soit à peu près aussi inconnu qu'au jour lointain de sa naissance (29 mai 1978, dans la bonne ville d'Henri IV : le vert galant ne serait-il pas son aïeul ?), il circule sur son compte quelques petites légendes melliflues qu'il me faut ici dénoncer, le contrat de confiance est à ce prix : il serait un érudit, un poète, triplé d'un virtuose de la guitare plus ou moins sèche. Frustré par les limites actuelles du langage et de la musique, il précipiterait ceux-ci, à des cadences vertigineuses, dans d'inédites directions (ou des directions inédites), tel Napoléon ruant vers l'Est ses armées de moins en moins révolutionnaires, soit dit en passant. On sait ce qu'il advint.
    Peut-on lui en vouloir ? De ne savoir ni le latin, ni l'occitan, ni vraiment le français, et pourtant de les baragouiner chaque jour ? De connaître à peine ses gammes, et d'en escalader de nouvelles, qu'il oublie aussitôt ? De mal jouer les fandangos, et de s'essayer au farrago ? Son mot d'ordre : tirons plaisir de nos lacunes, repartons donc nous briser joyeusement les dents sur les ailes des moulins à vent, mille fois de suite s'il le faut, avec un sourire de plus en plus grand, de plus en plus béant au fur et à mesure que se fracasse le vieil ivoire. Parce que, sans vouloir vous attrister, je ne dois pas être le premier à vous le dire : tout finira mal.

    Adolescent sous la protection d'une contre-basse et d'un grand père catalan, Jean-Daniel Botta grandit musicien entre des bribes de sardanes et Chet Baker. Comme souvent dans ce genre d'aventure une migration s'impose: — Paris. À Paname dirons-nous il intègre peu à peu la scène et devient de gig en gig un sideman apprécié malgré quelques sautes de concentration et des fantaisies que les puristes apprécient peu. Alors trop jeune pour cette vie de Jazzman, il part pour 4 années dans les Deux-Sèvres, entouré de 340 000 chèvres, demi fermier, l'alacrité rétablie, il fera du rock avec des mains calleuses, les nippes sentent le feu de bois. Ensuite il retourne pour Paris et reprend ses activités dans le swing. Part en tournée japon Amérique centrale et enfin l'Afrique… Il rencontre Léonore Boulanger et se passionne tout à fait pour la chanson. Arrive tout un florilège haut en couleur d'individus : Aurélien Merle fondateur du Saule on pourrait le comparer au télépathe "Professeur Xavier" qui en son temps créa les X-Men, Philippe Crab : qui possède des pouvoirs en harmonies Antoine Loyer: trop russe pour la chanson française Camille Couteau: Belliciste de l'amour June et Jim: Les forts Et lui Jean-Daniel botta : anagramme : "J'ai l'été abondant".
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