ÉQUIPER LES ANGES - ET DORMIR, DORMIR

Passe Du Vent - EAN : 9782845622951
BOUCHOUEVA KATIA
Édition papier

EAN : 9782845622951

Paru le : 1 mars 2017

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  • EAN13 : 9782845622951
  • Réf. éditeur : POESIE036
  • Collection : POESIE
  • Editeur : Passe Du Vent
  • Date Parution : 1 mars 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 92
  • Format : H:220 mm L:140 mm E:5 mm
  • Poids : 148gr
  • Résumé : Dans cette collection, tous les recueils ont la particularité d’être suivis d’un entretien en fin d’ouvrage entre l’auteur(e) et Thierry Renard, responsable littéraire des Éditions La passe du vent.

    LE MOT DE L’ÉDITEUR

    Équiper les anges — et dormir, dormir de Katia Bouchoueva. L’impression de ce volume reste l’un des principaux objectifs, pour la saison 2016-2017, de notre nouvelle collection de poésie. Le recueil que nous propose Katia va prendre place parmi les autres ouvrages que nous publions en poésie. Katia Bouchoueva, qui vient de la scène « slam » grenobloise, nous offre ici une écriture d’une haute tenue, exigeante, à la fois brève et précise. C’est un livre, aux vers vifs, écrit sous la dictée de la voix. Car, si l’écriture de Katia a changé au fil du temps, en s’affirmant, en gagnant en précision notamment, elle reste une écriture portée par sa voix même, par la clarté de son « chant ».
  • Biographie : KATIA BOUCHOUEVA

    Née le 3 mai 1982 à Moscou (URSS). Vingt ans plus tard, Katia Bouchoueva s’en vas à Grenoble, où elle reste. Tout semble commencer pour elle en 1985 — quand elle n’a de cesse de demander à ses parents de se relire à haute voix les poèmes d’Alexandre Pouchkine — pour les avoir dans sa tête. Ses parents sont gentils – et ils relisent les poèmes. Tout devient plus facile quand elle apprend à lire.
    Poésie comme unique moyen de transport pour des destinations profondes et hautes, inutiles et nécessaires. Courir de l’autre côté de la vie. Remonter et descendre, descendre et remonter, en éprouvant une déception joyeuse. Balançoire en somme. Avec quelques gros cailloux dans le coffre — pour revenir chaque fois.


    BIBLIOGRAPHIE

    Publication de quelques textes dans les magazines littéraires russes Unost’, Novaja Unost’, sur le site Polutona ; en français — dans les revues Bacchanales, Microbe, L’Intranquille.

    Son premier livre en français C’est qui le capitaine ?, est sorti aux éditions l’Harmattan en janvier 2010 ;
    le deuxième Tes oursons sont heureux, est paru en automne 2014 aux éditions Color Gang ;
    Numéro D146 Guichet 12, livre d’artiste avec les œuvres d’Yves Olry, éditions Color Gang, 2014.


    EXTRAIT DE L’ENTRETIEN :

    Thierry Renard — J’avais envie que tu nous parles de ton travail et que tu nous racontes un peu ce qui t’a poussé à faire ce livre. Dans ce que je connais de tes écrits.

    Katia Bouchoueva — C’est différent en effet.

    — Dans la forme en tout cas.

    — Oui.

    — Peut être pas tant que ça sur le fond, mais dans la forme, ton rapport à la langue a changé.

    — Tu penses à quoi exactement ? Est ce que c’est au niveau de mes intonations, de ce qui se dit, ou bien c’est sur le plan rythmique ?

    — Sur la forme, peut être que tu t’intéresses davantage à la forme que précédemment c’est à dire, le travail sur la langue. Tu écris directement en français donc du coup, ton rapport à la langue française, on a l’impression qu’à chaque nouvelle étape, même si j’ai pas lu les textes qui paraissent chez Yves Olry (Tes oursons sont heureux), j’ai l’impression que plus tu avances plus ton rapport à la langue française change.

    — Déjà je connais un peu mieux la langue française. Je lis d’une façon parallèle la poésie en français et en russe, et je suis peut-être en train de me décrocher un peu de ce qui se passe en poésie russe. Je vis ici avec des gens qui ont la langue française dans la bouche. Mais je pense qu’il y a toujours un peu, quelque part, de la langue russe là-dedans. Ce sont des restes, des échos. Sur le plan rythmique je suis toujours accrochée d’une façon instinctive à ce système syllabo-tonique du vers russe, à ce qu’il en reste.

    […]

    — Je ne connais pas la langue russe mais on a quand même l’impression que tu essayes de garder le rythme de la langue russe en l’injectant dans la langue française. Ces deux langues c’est un peu comme deux jambes maintenant, la langue française est deven
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