EROTISME ET EGLISE ROMANE : DIMENSION SACREE DU MASCULIN ET DU FEMININ

Boadicee - EAN : 9782490243112

CACCAMO JOSEPH

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Édition papier

EAN : 9782490243112

Paru le : 30 déc. 2019

24,90 € 23,60 €

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Détails

EAN13 : 9782490243112
Editeur : Boadicee
Date Parution : 30 déc. 2019
Disponibilite : Epuisé
Barème de remise : NS
Nombre de pages : 228
Format : 1.30 x 17.00 x 24.00 cm
Poids : 560gr

Résumé

Résumé : Les représentations érotiques présentes dans nombre d'églises romanes posent problème non seulement aux hommes d'Eglise, ce qui est logique, mais aussi à un certain nombre d'historiens, ce qui l'est moins. La plupart du temps on se « débarrasse » de ce problème gênant soit en les ignorant tout simplement, ce que font beaucoup d'historiens de l'art religieux, soit en leur attribuant ce qu'on appelle une valeur « apotropaïque », autrement dit « destinée à détourner de ». C'est comme si les Maîtres d'œuvre maçons avaient voulu dire aux fidèles : « regardez-bien et surtout ne faites pas comme ça ! ».
Cette « interprétation » a un double inconvénient : d'abord elle pèche contre le bon sens le plus élémentaire en attribuant une valeur pédagogique quelconque à ce genre de pratique ; ensuite, ce qui est plus grave, elle ne tient aucun compte du contexte religieux et social qui a régné tout au long du Moyen Âge et ce, jusqu'au XVIe siècle. Or, dès qu'on plonge dans l'histoire religieuse de cette époque, on se rend compte que la liberté de mœurs était beaucoup plus grande que ce qu'on a voulu nous faire croire jusqu'à présent. Il se passait régulièrement dans nos églises et cathédrales des « rites » qu'il serait aujourd'hui inimaginable de vouloir reproduire dans nos édifices religieux. Et cela en toute spontanéité et liberté ! Aucune autorité morale ou religieuse, aucun édit papal ou royal, n'a pu empêcher que se perpétuent pendant de longs siècles des pratiques héritées directement des mœurs anciennes et à peine transformées en rites « religieux ».
Dans cet ouvrage érudit et documenté, Joseph Caccamo nous rappelle que le lien masculin-féminin est un thème majeur de l’art roman. En quête de vérité, marcheur infatigable sur les chemins de notre histoire, il nous livre une vision éclairée de ces images qui nous interpellent parfois jusqu’à la provocation. Nous apparaît alors la condition humaine dans toute sa complexité, écartelée entre instinct animal et élévation spirituelle.
Biographie : Joseph Caccamo est né à Tunis et a suivi, jusqu'à l'âge de 18 ans, l'enseignement religieux du Petit Séminaire de La Marsa, près de Carthage. Il poursuit ses études supérieures à l'Université de Toulouse avec une licence d'italien et une agrégation de grammaire. Il a enseigné dans des Universités à l’étranger et en France pendant près de quarante ans. Depuis plus de vingt ans, il parcourt les chemins de pèlerinage en suivant la voie du Puy et celle de Vézelay jusqu'à Santiago. Son œuvre en deux tomes « Sources de l’art roman - L’église romane, lieu initiatique », publiée en 2015, est devenue un titre de référence pour tous les amateurs d’architecture et d’histoire religieuse.