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Résumé :
Ce livre cherche à dégager les fondations sur lesquelles les piliers centraux des institutions politiques occidentales ont été établis : État-nation, loi, souveraineté, droits de l'homme, etc. Il cerne la nature des rapports entre « État » et « nation » à travers les relations tourmentées de ce que deviendront la « France » et l'« Allemagne » issues du règne de Charlemagne, « père de l'Europe ». Ces deux pays illustrent respectivement de façon paradigmatique l'État souverain unitaire et l'État évanescent d'un Saint-Empire mourant en 1806. Nietzsche avait raison de penser que la « tyrannie » est le régime politique le plus ancien. Les analyses spectrales de Platon ont montré que le « tyran » sommeille en chacun de nous, prêt à se « projeter » sur la scène politique. Nous sommes ainsi renvoyés à une anthropo-politique où les droits humains font partie de l'anthropogenèse qui pose des garde-fous pour empêcher l'humain de régresser à sa première nature de brute tyrannique. Ces garde-fous pour combattre la tyrannie prennent des « visages » différents selon les époques : la « justice » dans l'Antiquité classique, les « droits » à l'époque de l'« État souverain ».
Biographie :
Diplômé en philosophie et lettres de l’université de Würzburg (Bavière) et de Paris X-Nanterre, lecteur de littérature allemande, Heinz Weinmann a enseigné dans cette dernière université la littérature comparée de 1965-1969. Immigré au Canada en 1969, il a enseigné la littérature au collège de Rosemont à Montréal de 1969 à 2001. Il est l’auteur de plusieurs livres sur la politique et la culture québécoises et d’un essai sur et avec Edgar Morin : "La complexité humaine" (Flammarion, coll. « Champs », 2008).