EVANGILE D'UN MEDECIN ERRANT

Arfuyen - EAN : 9782845902206
PARACELSE
Édition papier

EAN : 9782845902206

Paru le : 13 août 2015

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  • EAN13 : 9782845902206
  • Réf. éditeur : S58404
  • Collection : CARNETS SPIRITU
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 13 août 2015
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:185 mm L:120 mm E:13 mm
  • Poids : 146gr
  • Résumé : La figure de Paracelse, médecin des pauvres et philosophe errant, est fascinante de force et de modernité. Il laisse une oeuvre immense devenue légendaire mais très peu connue. Le présent ouvrage présente la pensée philosophique et spirituelle de Paracelse, centrée sur la recherche de l'harmonie entre le microcosme et macrocosme, entre l'homme et l'univers. Une pensée pour répondre aux inquiétudes d'aujourd'hui. Lucien Braun, qui a traduit ces textes, est professeur émérite de l'Université de Strasbourg. Il est l'un des meilleurs spécialistes de Paracelse auquel il a consacré deux importants essais et plusieurs traductions : De l'alchimie, 2000 ; De l'astrologie, 2002 ; De la magie, 1998. Malgré une existence sans cesse itinérante et consacrée au soin des malades, Paracelse a écrit des milliers de pages. Ses oeuvres complètes comptent 26 volumes. Insupportable pour les uns parce qu'il ne se pliait pas aux usages des savants (il écrivait en alémanique), admirable pour d'autres par la puissance visionnaire de sa philosophie de la nature, Paracelse a déchaîné les polémiques et, de ce fait, peu de textes sont paru de son vivant. Si ses textes sur la médecine et la nature sont connus, ses écrits sur la religion et l'éthique n'ont commencé d'être publiés que très tardivement. Pour lui, Dieu se fait connaître par sa parole (codex scripturae) et par la nature (codex naturae) et l'analogie est la voie de l'intelligence de la nature à celle du monde spirituel. Car, pour lui, tout se répond et se fait écho. Paracelse refuse de pratiquer la médecine sans comprendre, comme aussi de prendre pour argent comptant les enseignements des théologiens. Sans cesse, il oppose l'église de pierre, qui multiplie les pratiques extérieures, et l'Église de l'esprit. Il se méfie tout autant de l'ordre trop humain voulu par les Réformateurs. Une idée le hante : la recherche de la vie bienheureuse. Pour lui, elle doit se réaliser dès cette vie et la transmutation intérieure est le moyen d'y parvenir : l'alchimie nous indique le chemin de réaliser en soi la pureté évangélique. « L'inquiétude, écrit-il, est plus utile que la quiétude. » Par son inlassable quête de vérité et son dévouement aux pauvres, il ne cessera de marcher lui-même vers cette perfection.
  • Biographie : Aureolus Theophrastus Bombastus von Hohenheim, dit Paracelse, est né à Einsiedeln (Suisse) en 1493. Son père, de famille noble, était médecin attaché à l'abbaye bénédictine qui fait le renom d'Einsiedeln, et qui est le lieu d'un pèlerinage marial très fréquenté. Paracelse passe son enfance dans cet environnement à la fois naturel (montagnes et forêts) et humain (la foule ininterrompue des pèlerins). Vers l'âge de douze ans il part à Villach en Carinthie, avec son père qui venait d'y être nommé médecin de la Ville et qui y soignera plus précisément les maladies contractées par les mineurs travaillant dans les montagnes. Il apprend d'abord de son père, puis fait des études dans plusieurs couvents, enfin fréquente l'Université de Ferrare. Et, après avoir achevé ses études de médecine, parcourt toute l'Europe, allant d'une auberge à l'autre, d'une ville à l'autre, d'un malade à l'autre. Et déjà sa devise est : Alterius non sit qui suus esse potest. Une devise étonnante : Qu'il se garde bien d'appartenir à un autre, celui qui a la capacité d'être lui-même. La force de n'appartenir qu'à soi ! Il séjourne à Salzbourg en 1524-1525, mais n'y demeurera pas longtemps : il ne s'entend pas avec l'Archevêque régnant, et, surtout, en prenant parti pour la cause des paysans il devient suspect et se trouve menacé. Il fuit. Il parcourt alors la région du Rhin supérieur, compte s'établir à Strasbourg (1526), puis part à Bâle (1527) ; nous le retrouvons à Colmar en 1528 où il rédige les premiers traités relatifs au « Mal des Français ». Il se rend ensuite à Nuremberg (1529), en passant par Esslingen et Hohenheim, le pays de ses ancêtres ; il poursuit ses recherches sur la syphilis. À Saint-Gall, il trouve le loisir d'élaborer deux fameux ouvrages : le Paragranum et le Paramirum qui exposent respectivement les fondements de la médecine, et les causes des maladies. Mais il est de plus en plus préoccupé par les questions religieuses et éthiques. Il compose des commentaires de Psaumes et de courts traités portant sur les questions alors en discussion. C'est l'époque où, en 1531, Zwingli avec qui il sympathisait est tué à la bataille de Cappel. L'échec de Zwingli qui voulut, à Zurich, instituer un gouvernement théocratique, le fait réfléchir. En 1534-1535 il se déplace vers le sud : la peste qui règne à Sterzing retient son attention: il écrit un Traité de la peste. Puis poursuit son chemin. Nous le trouvons dans les Grisons en 1535 où il étudie les sources thermales et leurs effets thérapeutiques. En 1536 il est à Ulm, puis à Augsbourg, à la recherche d'imprimeurs-éditeurs. Après bien des ennuis il parvient à éditer sa Grosse Wundarznei - un des rares textes parus de son vivant. En 1537, il est à Eferding, puis à Presbourg, enfin à Vienne. Il y est reçu, par deux fois, en audience par l'empereur Ferdinand Ier. En 1538, il revient à Villach : son père est mort. Il s'adresse aux autorités de la Ville et écrit pour elles une Chronique de Carinthie dans l'espoir de trouver un éditeur pour son Labyrinthe des médecins errants qu'il vient de rédiger. Il se rend à Klagenfurt, toujours en Carinthie, et, vers 1541, revient à Salzbourg où il meurt le 24 septembre, en laissant par testament son bien aux pauvres.
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