Fables

Gallimard - EAN : 9782072939983
LA FONTAINE/PESTIPON
Édition papier

EAN : 9782072939983

Paru le : 15 avr. 2021

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  • EAN13 : 9782072939983
  • Réf. éditeur : G05294
  • Collection : BIBLIOTHEQUE DE
  • Editeur : Gallimard
  • Date Parution : 15 avr. 2021
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 1248
  • Format : H:180 mm L:115 mm E:32 mm
  • Poids : 484gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Au printemps de 1671, Mme de Sévigné et La Rochefoucauld apprennent par coeur "Le Singe et le Chat ". La Fontaine a presque cinquante ans ; la gloire lui est désormais acquise. Aujourd'hui, La Fontaine a quatre cents ans, et l'on en oublierait presque ce que sa gloire, décuplée par les siècles, a de surprenant. Né en 1621, longtemps "garçon de belles lettres", La Fontaine s'est d'abord contenté de vivre - "Ne point errer est au-dessus de mes forces" - , et de lire. Malherbe et les Anciens, Rabelais et Marot aussi. Il attendra le milieu du Grand Siècle pour commencer à écrire. À la chute de Fouquet (1661), son protecteur, il n'a presque rien publié. Mais bientôt viennent les Contes licencieux et surtout, à partir de 1668, les Fables choisies mises en vers. Le dessein était apparemment modeste : prélever des fables dans un vaste fonds, essentiellement antique (Ésope et Phèdre) pour les offrir au public français. Or, si l'épopée et la tragédie n'étaient pas dénuées de prestige, si le roman même permettait de se forger une réputation, traduire et mettre en vers des fables n'était assurément pas le plus court chemin vers l'immortalité littéraire. La Fontaine est du côté des Anciens. Pourtant en quête "du nouveau", il revendique une imitation "sans esclavage", et, se gardant de toute affectation, invente un art d'une évidence (apparemment) naturelle : le travail semble invisible dans les Fables (il est vrai qu'aucun brouillon ne nous en est parvenu). Le secret de leur modernité ? Peut-être la pensée mobile du monde qui s'y déploie. Plutôt que d'imposer ses vues sur la nature humaine à la façon d'un moraliste, La Fontaine propose "une ample comédie à cent actes divers", ou encore un " tableau où chacun de nous se trouve dépeint". La sagesse à l'oeuvre dans les Fables n'est pas le produit de quelque transcendance : elle se déduit des dialogues, des actions et des passions des personnages, placés parmi les choses terrestres. De là sans doute une fascinante et inépuisable profondeur. "Non seulement il a inventé le genre de poésie où il s'est appliqué, mais il l'a porté à sa dernière perfection", dira de lui Charles Perrault, qui notait - et le constat demeure valable - combien les Fables plaisaient à tout le monde, tant aux "enjoués" qu'aux "sérieux", tant aux vieillards qu'aux enfants. Le texte intégral des Fables est ici accompagné d'illustrations de Grandville. C'est la première fois que se trouvent ainsi réunies toutes ses gravures (une par fable) publiées en 1837 et 1840, et une importante sélection de ses dessins, qui nous plongent dans l'atelier de l'artiste. Ses essais, tâtonnements et repentirs dévoilent le jeu entre représentation animale et représentation humaine des personnages. Baudelaire disait de Grandville qu'il l'effrayait plus qu'il ne le divertissait. Effrayante parfois, c'est vrai, drolatique souvent, pétrie de ses fantasmes et de ses hantises, la mise en image des Fables de La Fontaine par Grandville constitue un chef-d'oeuvre de
  • Biographie : Né en 1621 à Château-Thierry, Jean de La Fontaine étudie le droit à Paris et fréquente le groupe de la "Table Ronde". Il est reçu en qualité de maître particulier triennal des eaux et forêts, puis "attaché" à la duchesse douairière d'Orléans ce qui lui permet de fréquenter les salons. Il entre à l'Académie française en 1684. Hébergé pendant près de vingt ans par Mme de La Sablière, puis par M. et Mme d'Hervart, il est mort à Paris en 1695. Jean de La Fontaine Jean de La Fontaine naît à Château-Thierry en 1621 dans une famille bourgeoise et provinciale. Dès le collège, il se passionne pour les grands auteurs de l'Antiquité gréco-latine, mais aussi pour ceux du XVIe siècle comme Rabelais, Marot et ses contemporains. Après avoir mené une vie de bohème avec ses amis parisiens, il se marie à vingt-six ans avec une jeune fille de quatorze, Marie Héricart, avec laquelle il ne sera pas très heureux, et devient maître des Eaux et Forêts, comme son père et son grand-père avant lui. Il commence aussi à écrire des vers. Une rencontre décisive Vers 1657, La Fontaine est présenté au surintendant des Finances Nicolas Fouquet. C'est, après le roi Louis XIV, l'un des hommes les plus importants de France et, sur tout, le protecteur des artistes. À cette époque, ceux-ci ne vivent jamais de leurs oeuvres mais reçoivent une pension d'un mécène. Pour Fouquet, La Fontaine écrit, entre autres poèmes, le Songe de Vaux, où il célèbre la magnificence du château de Vaux-le-Vicomte (près de Melun) conçu par le surintendant. Au cours de cette période, il rencontre des personnages comme Molière, Perrault, Corneille et Racine - tous les grands auteurs du XVIIe siècle. Mais Nicolas Fouquet, trop ambitieux aux yeux du roi, est arrêté et emprisonné. La Fontaine perd son protecteur. Gloire et fortune littéraires La Fontaine trouve rapidement un autre mécène en la personne de Madame, duchesse douairière d'Orléans, et vit au palais du Luxembourg. Cette sécurité lui permet de se consacrer pleinement à l'écriture. Les Contes et Nouvelles en vers (1665) le rendent célèbre. Mais ce sont les premières Fables, publiées en 1668 qui lui vaudront la gloire et le triomphe. Désormais, il mène une vie de plaisirs et d'insouciance que même la mort ne viendra pas troubler. Le "papillon du Parnasse" (c'est ainsi que se surnomme le poète) va s'essayer à tous les genres littéraires. Il écrit un livret d'opéra, des pièces de théâtre, des discours, des lettres... Mais ce qui lui vaut son plus grand succès, c'est le second recueil des Fables (1678-1679). En tout, entre 1668 et 1693, La Fontaine aura publié trois recueils de Fables. La Fontaine immortel Comment survivre à la mort ? En entrant à l'Académie française, dont les membres sont appelés "immortels", La Fontaine va tout mettre en oeuvre pour s'y faire élire. Il multiplie les éloges au roi promet même de ne plus écrire de contes (que l'on jugeait un peu trop osés)... Après moult péripéties, il devient enfin académicien en 1684. Il meurt en 1695, chez un riche financier qui lui a offert l'hospitalité et qui lui rend ainsi hommage : "Le 13
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