Fantaisie sur un thème de Frescobaldi

Symetrie - EAN : 9790231808292
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Édition papier

EAN : 9790231808292

Paru le : 1 sept. 2016

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  • EAN13 : 9790231808292
  • Réf. éditeur : SYM-0829-2
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 sept. 2016
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 13
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:2 mm
  • Poids : 70gr
  • Résumé : Cette édition de l’œuvre intitulée Fantaisie sur un thème de Frescobaldi, composée probablement autour de 1800, se fonde sur la seule source existante, à savoir le manuscrit Ms 12062 de la Bibliothèque nationale de France.

    La musique de Girolamo Frescobaldi (1583-1643) avait déjà été empruntée par de nombreux compositeurs, le dernier avant Reicha étant Johann Sebastian Bach. Malgré la renommée du compositeur italien, Reicha trouve nécessaire de rappeler dans sa préface à quel point Frescobaldi était un compositeur célèbre en son temps. Cette Fantaisie se fonde sur le thème du Ricercar decimo sopra la, fa, sol, la, re composé par Frescobaldi en 1615. Reicha décrit cette œuvre comme « une fugue très ingénieuse » et, soulignant la particularité de traitement du motif principal continuellement répété à la partie supérieure, se demande comment une telle idée pourrait être exploitée dans de la musique dramatique. Reicha utilisera à nouveau un thème de Frescobaldi dans la quatorzième des 36 Fugues publiées en 1805.

    Cette fantaisie se caractérise par une certaine ambiguïté tonale ainsi que des contrastes frappants de tonalités qui ne sont pas sans rappeler certaines des 36 Fugues (notamment la vingtième) ou encore des pièces du Practische Beispiele [Exemples pratiques], contemporaines de la fantaisie, tel Capriccio. Elle commence par une succession de cinq accords parfaits faisant entendre le thème de Frescobaldi (la-fa-sol-la-ré) et installant la tonalité de si bémol majeur. Ce thème est réitéré tout au long de la pièce dans plusieurs tonalités diffé­rentes. L’apogée du morceau arrive à la mesure 120 avec un nouveau motif, suivant un long passage transitionnel de dix mesures en doubles croches continues. Cette nouvelle idée cède à un motif en tierces, accompagné d’échos fragmentaires d’un thème antérieur. La coda (les dix dernières mesures), à jouer pp et caressant momentanément la tonalité de do bémol majeur, donne une conclusion en mi bémol majeur très satisfaisante à cette œuvre aussi « ingénieuse » que son modèle.

    Les indications fz dans la source aux mesures 27 à 31 et 85 à 106 ont été remplacées dans la présente édition par des fp avec accent, car il nous semble que l’intention du compositeur est bien que chaque crescendo commence avec la nuance p, l’interprète restant bien entendu libre de penser à d’autres possibilités. Signalons par ailleurs l’indication « gravez les queues des noires par en haut » à la mesure 160 dans le manuscrit. Cette précision, qui relève strictement de la forme, laisse supposer que Reicha avait le projet que sa pièce soit éditée. Nous n’avons, malgré nos recherches, trouvé aucune édition de cette pièce.

    Michael Bulley
  • Biographie : Antoine Reicha (aussi connu comme Antonín Rejcha ou Anton Reicha) est né à Prague en 1770. Dès l’âge de dix ans, il est éduqué par son oncle, le compositeur Josef Reicha, qui lui enseigne le violon et la flûte. En 1785, la famille déménage à Bonn où Antoine se lie d’amitié avec Ludwig van Beethoven. De 1794 à 1799, Reicha enseigne la composition et le piano à Hambourg, puis passe deux années à Paris où il espère se faire une réputation de compositeur dramatique – entreprise qui ne rencontrera pas le succès escompté. En 1801, il s’établit à Vienne et y retrouve Beethoven. Reicha retourne ensuite à Paris en 1808, où il restera jusqu’à sa mort en 1836. En 1818, il est nommé professeur de fugue et de contrepoint au Conservatoire de Paris. Cette même année, Reicha épouse Virginie Énaust qui lui donnera deux filles. Le compositeur se fait naturaliser français en 1829. En 1835, il est nommé au siège de Boieldieu à l’Académie française.

    Il semble que Reicha fut très apprécié du grand public ainsi que par ses élèves, parmi lesquels on compte Berlioz, Franck, Liszt, Gounod et Onslow. Ses compositions embrassent les principales formes musicales. Il fut aussi l’auteur d’ouvrages théoriques importants. Reicha disait lui-même qu’il cherchait toujours quelque chose de nouveau – ce trait se manifeste notamment par l’utilisation de mesures composées, telles que 5/8 ou 7/4, la composition d’œuvres bitonales ou polyrythmiques, ou encore l’utilisation expérimentale des quarts de ton. Une grande partie des œuvres de Reicha resta inédite du vivant du compositeur (celui-ci répugnait notamment à organiser des concerts pour faire jouer sa musique). La plupart de ses œuvres tombèrent donc dans l’oubli après sa mort et c’est seulement depuis les trente dernières années que nous commençons à les redécouvrir.
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