Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Fugue pour violon seul
EAN : 9782221126271
Paru le : 4 avr. 2013
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782221126271
- Réf. éditeur : 557207
- Collection : ROMAN
- Editeur : Robert Laffont
- Date Parution : 4 avr. 2013
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 336
- Format : H:217 mm L:139 mm E:23 mm
- Poids : 370gr
-
Résumé :
Dans ce témoignage bouleversant, le grand violoniste Tedi Papavrami raconte son parcours d'enfant prodige en Albanie et son passage à l'Ouest, vers la liberté.
Dans les années 1970, alors que l'Albanie s'enfonce dans l'isolement et la répression sous le joug de son dictateur Enver Hoxha, Tedi Papavrami grandit, entouré de son père Robert, violon solo de l'orchestre de l'opéra de Tirana et brillant professeur de violon au conservatoire, et de sa mère, programmatrice musicale à la radio d'État. Dans leur maison épargnée par le découpage communautaire, Tedi est aussi entouré de l'affection de sa grand-mère et de son grand-père, Dodo, médecin à la retraite qu'il admire. Malgré son exigence démesurée et son peu de foi en son fils unique trop gâté, Robert Papavrami découvre chez Tedi des prédispositions tout à fait exceptionnelles pour le violon dès l'âge de quatre ans. L'enfant un peu paresseux ne cesse de chercher des subterfuges pour ne pas travailler, mais sous la férule intransigeante et intraitable de son père, il va développer techniquement et artistiquement ses dons. À huit ans seulement, il se produit en concert avec l'orchestre philharmonique de Tirana et sa virtuosité hors du commun, sa vélocité fulgurante sont remarquées. Un flûtiste français, Alain Marion, conquis par ce jeune prodige, obtient pour lui une bourse en France où il débarque à l'âge de onze ans, à la fois effrayé et émerveillé par cet " autre monde " qui lui avait toujours paru inaccessible. Sous la direction du grand violoniste Pierre Amoyal, Tedi prépare le concours d'entrée au Conservatoire national supérieur de musique de Paris qu'il réussit brillamment. Son père, venu l'accompagner quelques mois, doit cependant repartir au pays. Tedi reste alors seul, livré à lui-même, cantonné dans un appartement lugubre de l'ambassade, entouré d'un personnel froid et hostile. Pour ne pas succomber à la détresse d'une telle situation, il va se plonger corps et âme dans la pratique de la musique et dans la lecture. À la fin de ses études, désireux de continuer une carrière prometteuse qui serait compromise par un retour en Albanie, Tedi – et ses parents qui l'ont rejoint à Paris – demandent l'asile politique. Leur famille restée en Albanie va payer leur liberté d'un prix très lourd : ses grands-parents et la famille de sa mère sont déportés et internés jusqu'à la chute du régime, en 1991. De retour en Albanie pour une tournée deux ans plus tard, Tedi y reverra son grand-père avant sa disparition.