GABRIEL PRADAL RODRIGUEZ POEMES

Troba Vox - EAN : 9791093692586
PRADAL RODRIGUEZ G.
Édition papier

EAN : 9791093692586

Paru le : 7 sept. 2023

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Disponible
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  • EAN13 : 9791093692586
  • Collection : VOTZ DE TROBAR
  • Editeur : Troba Vox
  • Date Parution : 7 sept. 2023
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 250
  • Format : 1.10 x 14.50 x 21.00 cm
  • Poids : 360gr
  • Résumé : "Chez nous, on ne parlait jamais des morts.
    Trop douloureux.
    Ainsi nous n’avons qu’assez peu d’éléments concernant Gabriel Pradal Rodríguez.
    Mon père, le peintre Carlos Pradal, et ses frères et soeurs, s’accordaient à dire que Kalín, c’était le surnom de Gabriel, était leur lumière et tous vouaient à l’ainé de la fratrie une profonde admiration.
    Je le savais poète pour avoir lu trois poèmes trouvés dans une anthologie collective de la poésie espagnole contemporaine.
    Une impeccable séguidille, m’avait alors interpelé :

    Yo no sé lo que tienen
    las esperanzas
    qué tanto mas se cortan
    crecen más altas. 

    Si me dejaran
    quizás también la pena
    se me quitara.

    Le destin mit récemment entre mes mains les œuvres poétiques complètes de mon oncle Gabriel. Très vite, je pris la décision d’exhumer ces poèmes de la malle aux souvenirs, de traduire cette oeuvre vouée à l’oubli et d’imaginer une édition bilingue avec l’assentiment et le soutien précieux de sa fille Eva, que je remercie infiniment.


    En pénétrant au cœur de la parole d’un Gabriel tourmenté, se sachant irrémédiablement condamné par une terrible leucémie, j’ai eu la troublante sensation de le rencontrer durant ces longs mois de travail solitaire, d’apprendre à le connaître, de le comprendre, avec ses inquiétudes et sa sensualité tellement andalouse et dépourvue de tout folklore, teintée de surréalisme parfois, avec sa liberté d’écriture, sa malice et sa modernité." Vicente Pradal

  • Biographie : « Toute ma vie est ineffable ou secrète, le reste est peu, et trop long à raconter. La vie ne s’écrit pas. »

    « Comme tout homme, j’ai fait un pacte avec le Malin : je ne me sens pas entièrement roulé.
    Je sais à peu de choses près ce que je fais.
    J’ai vu du meilleur et du pire.
    Je ne sais rien dire de vrai. »



    Gabriel Pradal Rodríguez est né le 16 Juin 1922 à Madrid.
    Sa mère, Mercedes Rodríguez, était la fille de l’instituteur de Federico García Lorca et son père Gabriel Pradal Gómez, architecte, député socialiste de la province d’Almería, sous la République.
    Il a 17 ans quand, la guerre perdue, la famille s’exile en France et se réfugie à Toulouse après maintes péripéties.
    Aîné d’une fratrie de cinq enfants, Mercedes, Clotilde, Fernando et Carlos Pradal, Gabriel commence alors à écrire des poèmes et des nouvelles.
    Il fait ses études supérieures en France et obtient brillamment sa licence de Philosophie. Il adopte Descartes et Unamuno et passe son doctorat ès-Lettres avec une thèse inédite sur Machado (Antonio Machado, 1873-1939. Vida y Obra - 1951), poète dont il a également traduit une partie de l’oeuvre en français.
    Il épouse Georgette Vabre, une institutrice aveyronnaise, poète comme lui, et ils s’installent ensemble - en 1945 - aux Etats-Unis où naît en 1951 Eva, leur fille unique et où Gabriel enseigne la littérature espagnole à l’Université de Colombus.
    En 1946 les éditions des Portes de France publient ses nouvelles en français : Cinq Mirages.
    Son oeuvre poétique, hormis quelques fragments, était, à ce jour, inédite.
    Atteint d’une maladie incurable il décède à Colombus, dans l’Ohio où il est enterré, à l’âge de trente-six ans, le 2 Mars 1958.
    Il dira : «  C’est maintenant que j’ai appris à vivre que je dois mourir… »
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