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Gabriela, girofle et cannelle
J'ai Lu - EAN : 9782290059180
Édition papier
EAN : 9782290059180
Paru le : 12 févr. 2014
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- EAN13 : 9782290059180
- Réf. éditeur : M23710
- Collection : LITTERATURE
- Editeur : J'ai Lu
- Date Parution : 12 févr. 2014
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 638
- Format : H:177 mm L:110 mm E:27 mm
- Poids : 336gr
- Résumé : 1925 à Ilhéus, petite ville côtière et cacaotière au sud du Brésil. Lorsque la cuisinière du bar Le Vesuvio démissionne à la veille d'un important repas d'affaires, Nacib, le patron, n'a d'autre choix que trouver la perle rare. Il embauche alors la sublime Gabriela, envoûté par son odeur de girofle et de cannelle et, pour mieux la garder, finit par l'épouser. Mais Nacib est un homme extrêmement jaloux et Gabriela, loin d'être femme à se laisser mettre en cage. Fort heureusement pour elle, à Ilhéus aussi la civilisation est en marche, et dans son sillage, un parfum de changement, un vent de liberté.
- Biographie : Jorge Amado naît en 1912 à Ferradas, dans une plantation de cacao du Sergipe, au sud de la province brésilienne de Bahia, "terre violente" que les planteurs se disputent arme au poing. Les Jésuites de Bahia, chez qui il entre en internat à dix ans, voient en lui une vocation de futur novice. Trois ans plus tard, ils disent une messe d'action de grâces lorsqu'il s'enfuit après s'être proclamé athée et bolcheviste. On le retrouve, deux ans après, travaillant dans un journal, puis à Rio de Janeiro où il étudie le droit. C'est en 1931, après l'arrivée au pouvoir du dictateur Getulio Vargas, que Jorge Amado, journaliste débutant, publie son premier roman, Le Pays du Carnaval. Il a dix-neuf ans. Il refusera jusqu'au début des années 90 que soit traduit O País do Carnaval. Sans doute parce qu'ensuite, tout au long de son existence, il refusera le scepticisme condescendant qui caractérise Paulo Rigger, personnage principal du livre : "Tout le pessimisme qui transparaît dans ce roman est complètement artificiel. C'est une attitude naïvement littéraire." C'est la même année qu'il se met à militer très activement au Parti Communiste, alors interdit au Brésil. Sa vie, dès lors, n'est qu'une suite d'exils, d'errances et de retours. Emprisonné une douzaine de fois, ses livres brûlés et interdits, contraint de s'exiler en Argentine en 1941, puis de retour à Bahia en 1943 lorsque le Brésil se range aux côtés des Alliés contre l'Axe, élu député communiste en 1945, de nouveau contraint de s'exiler en 1948 lorsque le Parti Communiste est ré-interdit, réfugié en France, expulsé de France et interdit de séjour pendant 16 ans, militant itinérant dans les démocraties populaires durant la guerre froide, revenu au Brésil après avoir reçu le prix Staline... Il ne faut donc pas s'étonner que ses premiers livres reflètent son engagement ; Cacao, Suor, qui décrivent la misère et l'oppression des classes populaires brésiliennes. Pourtant à partir de Bahia de Tous les Saints (1935) et de Mar Morto (1936), le souffle épique l'emporte sur l'aspect militant, sans pourtant le diminuer mais en échappant au communisme romantique des écrits de jeunesse qui teintait quelque peu ses personnages de superficialité. C'est 1954 qui marque le véritable tournant : il décide de s'éloigner du parti pour écrire Gabriela, girofle et cannelle et n'être enfin plus qu'un obà de Bahia, dignitaire du candomblé dont il ne dévoilera jamais que des bribes, devenir finalement, comme il se décrit lui-même "l'anti-docteur par excellence ; l'anti-érudit, trouvère populaire, écrivaillon de feuilletons de colportage, intrus dans la cité des lettres, un étranger dans les raouts de l'intelligentsia". Il chantera désormais Bahia, les fêtes chez les amis, les chansons de Vinicius de Moraes, la cuisine afro-bahianaise à l'huile de palme et au lait de coco, la cachaça, la vatapà et les moquecas dont les noms sont déjà des voyages, et les femmes, toutes les femmes ; professionnelles, occasionnelles, "dames putes", filles de famille ou patriotes qui se donnent gracieusement aux anti-fascistes et que, dans ses "Navigations de cabotage", il appelle toutes d'un seul nom, Maria : "Maria chacune, toutes, passagères embarquées aux