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Gamine
EAN : 9782930582962
Édition papier
EAN : 9782930582962
Paru le : 2 mars 2023
14,00 €
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- EAN13 : 9782930582962
- Collection : BASSON ROUGE
- Date Parution : 2 mars 2023
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 162
- Format : H:11 mm L:180 mm E:110 mm
- Poids : 150gr
- Résumé : À La Coulée, ce village isolé où il ne se passe jamais rien, tout le monde sait tout de tout le monde, ou presque... Dans ce lieu tranquille, il y a le magasin sans âge de la veuve Applazzi, la « supérette », qui rythme les journées. Il y a aussi la Gamine, celle du Bout, avec sa maigreur de chat, ses fringues toujours en retard d’une taille et son vélo d’avant l’invention de la roue. Et puis, il y a Pierre-Yves, alias Pi, qui s’y réfugie, fuyant l’agressivité de la ville qui se délite sous la révolte des pauvres. Mais ce bourg d’apparence paisible est truffé de non-dits et, peu à peu, vont suinter de bien moches secrets dans lesquels Pi va s’engluer. Il ne sera pas le seul. Puis, passera par là la Croisade des gueux, celle des sans-voix, qui va cristalliser les conflits. Et, sous une pluie diluvienne, le sang coagulera dans la boue... Christophe Kauffman nous offre ici une chronique à l’humour féroce, une vision à la fois caricaturale et réaliste d’un monde qui n’a encore rien compris.
- Biographie : Christophe Kauffman, qui a vu le jour en 68, a commencé très tôt par être un lecteur en série. Ses auteurs favoris sont nombreux et fabriquent autant de la poésie que du thriller, du fantastique ou du roman qui fait peur. Baudelaire, Aragon et Maeterlinck jouent à saute-mouton avec Stephen King, Bordage et Gaudé. Sa vie professionnelle l’a mené du journalisme au théâtre. Après une licence en communication, il a terminé des études au Conservatoire Royal de Liège pour devenir comédien. Ce qu’il est resté, même si la vie l’a emmené vers la coordination de projets culturels en général et aujourd’hui jusqu’à la direction d’un Centre Culturel à Soumagne (quelque part entre Liège et Verviers). Ses premiers romans ont été publiés dans la collection “anticipation” de Fleuve Noir au milieu des années 90. “Jalin Ka” et “Nickel-le-petit” sont deux romans qui fricotent dans la tradition classique de la fantasy. Il s’est ensuite attaché à travailler d’autres genres, de la littérature blanche (”Je meurs souvent aux coins des rues”, paru chez Luc Pire), des nouvelles, du théâtre, de la poésie aussi. Théâtralement, ce sont une dizaine de pièces qui ont été écrites ou co-écrites et jouées professionnellement, souvent pour le jeune public, souvent en travaillant des thématiques ou des enjeux de sociétés forts (chômage, pauvreté, aliénation). Dernièrement, c’est plutôt le roman noir qui lui chatouille l’imaginaire. Des histoires simples de gens simples, si ce n’est bien sûr que rien ne l’est jamais vraiment, simple. Les ambiances de la série noire, les tréfonds les plus sombres de l’humanité, les toutes petites choses qui nous séparent du monstre qui se tapis là, sous le verni de la bienséance, voilà les jouets qui le titillent pour le moment. L’humour n’est jamais loin du drame, bien entendu. Pour preuve le petit opuscule qui recueille les “lettres d’acandidatures et de démotivation à l’usage des naïfs et des bien “antis” du travail”, une collection de lettre de refus pour des emplois qu’on ne lui a jamais proposé. De l’humour, quoique grinçant souvent, il y en a dans la plupart de ses histoires. C’est qu’il y a peu d’espace du rire aux larmes. Son travail en littérature est plutôt celui d’un artisan. Loin des recettes commerciales qui font les têtes de gondoles des grandes surfaces, il s’acharne lentement à trouver le juste mot, il désosse, raccourcit, travaille à l’os. Ses romans sont courts, souvent, rapides, incisifs. Ce sont plutôt des incursions que des installations. S’il est parfois difficile de les faire entrer dans une catégorie précise, c’est sans doute parce que les étiquettes l’agréent peu. Les étiquettes, ça colle. Il n’apprécie guère, en général, ce qui est collant.