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Gargouillado l’infamo (partie de trompette)
Symetrie - EAN : 9790231808308
Édition papier
EAN : 9790231808308
Paru le : 1 sept. 2016
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- EAN13 : 9790231808308
- Réf. éditeur : SYM-0830-8
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 sept. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 24
- Format : H:297 mm L:210 mm E:5 mm
- Poids : 90gr
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Résumé :
Gargouillado offre un témoignage fort réussi d’un genre méconnu, l’opéra de salon. Composé dans la lignée d’Hervé et d’Offenbach, dont la notoriété reste persistante au début de la IIIe République, l’opéra de La Tombelle témoigne aussi de la vogue de l’opéra italien en France comme du discrédit dont celui-ci eut à souffrir particulièrement après 1870 : sous l’influence de Wagner, les jeunes compositeurs français rejettent son écriture vocale et ses situations stéréotypées après que leurs prédécesseurs, d’Auber à Thomas voire Massenet, en ont subi une influence prégnante. Gargouillado atteste aussi de la culture de La Tombelle qui, en dépit de son aversion – probable – pour le genre transalpin, en avait une parfaite connaissance. Parodie fort réussie, Gargouillado occupe ainsi une place importante au sein du catalogue d’un compositeur, marqué par sa variété et une inlassable curiosité.
Jean-Christophe Branger
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Biographie :
Qui était le baron Fernand de La Tombelle ? Un étonnant touche-à-tout qui fut à la fois compositeur, pianiste et organiste, pédagogue et conférencier, poète et écrivain, folkloriste, photographe, doué d’un réel talent de peintre amateur, un homme féru d’astronomie, d’archéologie, d’automobiles et même cycliste émérite.
En tant que compositeur, son souci de la forme ainsi que la clarté de ses idées en font un digne représentant du classicisme romantique français, suivant l’exemple de ses maîtres et amis Alexandre Guilmant, Théodore Dubois ou encore Camille Saint-Saëns. La Tombelle abordera, à l’exception du grand opéra, quasiment tous les genres musicaux, et cela en quantité (on peut estimer son catalogue d’œuvres à près de 500 numéros d’opus). Une place particulière peut être attribuée à sa musique de chambre (il remporta d’ailleurs le prix Chartier de l’Institut en 1896 pour celle-ci) ou encore à sa musique chorale, La Tombelle étant sans doute en France durant la « Belle Époque », l’un des piliers les plus importants dans l’écriture de chœurs à voix d’hommes (chœurs d’orphéon). Avec les années, la musique religieuse prendra une place de plus en plus importante dans sa production, par l’écriture d’oratorios et de cantates majestueux. En outre, dans une volonté affichée de démocratisation de la grande musique et de sa décentralisation du milieu parisien, il composera une multitude de cantiques, motets et autres messes souvent à la portée de tous.
Ayant la plume facile en musique, La Tombelle peut manier tout aussi aisément les mots. On lui doit de nombreux poèmes – qu’il met parfois en musique –, des scènes de théâtre en rime ou en prose, des articles et ouvrages ayant trait à des sujets musicaux, mais également des récits de voyages fort développés et, chose plus surprenante, un petit opuscule culinaire : Les Pâtés de Périgueux !
Enfin, bien que Parisien de naissance, La Tombelle reste une figure attachée par ses racines au Périgord, terre où il passa la plus grande partie de sa vie en son château de Fayrac. Défendant le folklore local, il notera et harmonisera nombre de thèmes populaires de cette région, comme le firent ailleurs en France Julien Tiersot, Louis-Albert Bourgault-Ducoudray, Vincent d’Indy, Joseph Canteloube ou Maurice Emmanuel. La musique populaire saura d’ailleurs s’insérer habilement dans nombre d’ouvrages de La Tombelle, tels que la Fantaisie Ballade pour harpe à pédales.