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Grande Sonate en ut pour piano
Symetrie - EAN : 9792023187608
Édition papier
EAN : 9792023187608
Paru le : 1 juil. 2014
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- EAN13 : 9792023187608
- Réf. éditeur : SYM-760
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 juil. 2014
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 35
- Format : H:297 mm L:210 mm E:5 mm
- Poids : 130gr
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Résumé :
Cette édition de la Grande Sonate en ut a été réalisée à partir de la seule source existante, à savoir le manuscrit Ms 2498 de la Bibliothèque nationale de France.
Trois des sonates pour piano de Reicha portent le nom de « Grande Sonate ». Malgré ce titre français, elles furent composées alors que celui-ci vivait à Vienne, avant son installation définitive à Paris en 1808.
À cette époque, dans la capitale autrichienne, le compositeur renoua d’amitié avec Beethoven et, bien qu’il n’en existe aucune preuve documentaire, on peut imaginer qu’il fut influencé par l’exemple de son ami pour écrire des sonates pour piano plus grandioses que celles qu’il avait écrites précédemment -
Biographie :
Antoine Reicha (aussi connu comme Antonín Rejcha ou Anton Reicha) est né à Prague en 1770. Dès l’âge de dix ans, il est éduqué par son oncle, le compositeur Josef Reicha, qui lui enseigne le violon et la flûte. En 1785, la famille déménage à Bonn où Antoine se lie d’amitié avec Ludwig van Beethoven. De 1794 à 1799, Reicha enseigne la composition et le piano à Hambourg, puis passe deux années à Paris où il espère se faire une réputation de compositeur dramatique – entreprise qui ne rencontrera pas le succès escompté. En 1801, il s’établit à Vienne et y retrouve Beethoven. Reicha retourne ensuite à Paris en 1808, où il restera jusqu’à sa mort en 1836. En 1818, il est nommé professeur de fugue et de contrepoint au Conservatoire de Paris. Cette même année, Reicha épouse Virginie Énaust qui lui donnera deux filles. Le compositeur se fait naturaliser français en 1829. En 1835, il est nommé au siège de Boieldieu à l’Académie française.
Il semble que Reicha fut très apprécié du grand public ainsi que par ses élèves, parmi lesquels on compte Berlioz, Franck, Liszt, Gounod et Onslow.
Ses compositions embrassent les principales formes musicales. Il fut aussi l’auteur d’ouvrages théoriques importants. Reicha disait lui-même qu’il cherchait toujours quelque chose de nouveau – ce trait se manifeste notamment par l’utilisation de mesures composées, telles que 58 ou 74, la composition d’œuvres bitonales ou polyrythmiques, ou encore l’utilisation expérimentale des quarts de ton. Une grande partie des œuvres de Reicha resta inédite du vivant du compositeur (celui-ci répugnait notamment à organiser des concerts pour faire jouer sa musique). La plupart de ses œuvres tombèrent donc dans l’oubli après sa mort et c’est seulement depuis les trente dernières années que nous commençons à les redécouvrir.