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Harmonie
Symetrie - EAN : 9790231807837
Édition papier
EAN : 9790231807837
Paru le : 1 août 2015
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- EAN13 : 9790231807837
- Réf. éditeur : SYM-0783-7
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 août 2015
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 17
- Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
- Poids : 70gr
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Résumé :
Cette édition de l’œuvre intitulée Harmonie, composée autour de 1800, est basée sur les manuscrits Ms 12068 et 2496 de la Bibliothèque nationale de France. Le second manuscrit correspond en fait à un recueil intitulé Practische Beispiele [Exemples pratiques] et composé de 24 morceaux pour piano avec texte explicatif. Harmonie en est le no 20.
Cette œuvre fut écrite à une période où Reicha expérimentait de nouvelles idées de composition. Dans Practische Beispiele, on trouve par exemple une fantaisie qui n’utilise que les trois notes de l’accord parfait de mi majeur, ainsi que deux morceaux, les nos 6 et 12, dans lesquels douze des touches noires doivent être accordées un demi-ton plus bas afin de permettre la répétition rapide d’une même note ou de faire des superpositions de notes identiques. Dans le no 12, la portée inférieure est écrite en fa majeur et la portée supérieure, contenant les notes modifiées, a une armature de cinq dièses, suggérant si majeur ou sol dièse mineur, mais produisant seulement, en réalité, les notes de la gamme de do majeur.
Harmonie fait partie de ces expériences. Sa forme est celle d’un thème et variations. Or, ici ce n’est pas une mélodie qui fournit la base, mais une séquence harmonique, d’où le titre. La pièce débute en effet par une séquence de 16 accords qui commence et se termine en la majeur et contient 13 harmonies différentes. Cette séquence fondamentale est suivie de six fantaisies, toutes fondées sur cette suite harmonique. Dans son commentaire sur l’œuvre, Reicha détaille son intention : « Cet enchaînement harmonique est répété six fois, et six fois avec un intérêt nouveau. Cette manière de répéter donne une nouvelle forme pour la composition et est du moins plus estimable, plus importante et plus utile pour l’esprit, parce qu’elle l’occupe davantage que les soi-disant variations usées et le plus souvent sans génie. Seuls de petits esprits peuvent se délecter de ces goûts modernes et si fréquemment utilisés. »
La cinquième fantaisie se démarque par l’absence de barres de mesure et utilise des rythmes irréguliers ; un style d’écriture qui n’est pas sans rappeler les préludes non mesurés de compositeurs français tels que Louis Couperin ou encore les fantaisies de style libre de Carl Philipp Emanuel Bach.
Michael Bulley
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Biographie :
Antoine Reicha (aussi connu comme Antonín Rejcha ou Anton Reicha) est né à Prague en 1770. Dès l’âge de dix ans, il est éduqué par son oncle, le compositeur Josef Reicha, qui lui enseigne le violon et la flûte. En 1785, la famille déménage à Bonn où Antoine se lie d’amitié avec Ludwig van Beethoven. De 1794 à 1799, Reicha enseigne la composition et le piano à Hambourg, puis passe deux années à Paris où il espère se faire une réputation de compositeur dramatique – entreprise qui ne rencontrera pas le succès escompté. En 1801, il s’établit à Vienne et y retrouve Beethoven. Reicha retourne ensuite à Paris en 1808, où il restera jusqu’à sa mort en 1836. En 1818, il est nommé professeur de fugue et de contrepoint au Conservatoire de Paris. Cette même année, Reicha épouse Virginie Énaust qui lui donnera deux filles. Le compositeur se fait naturaliser français en 1829. En 1835, il est nommé au siège de Boieldieu à l’Académie française.
Il semble que Reicha fut très apprécié du grand public ainsi que par ses élèves, parmi lesquels on compte Berlioz, Franck, Liszt, Gounod et Onslow. Ses compositions embrassent les principales formes musicales. Il fut aussi l’auteur d’ouvrages théoriques importants. Reicha disait lui-même qu’il cherchait toujours quelque chose de nouveau – ce trait se manifeste notamment par l’utilisation de mesures composées, telles que 5/8 ou 7/4, la composition d’œuvres bitonales ou polyrythmiques, ou encore l’utilisation expérimentale des quarts de ton. Une grande partie des œuvres de Reicha resta inédite du vivant du compositeur (celui-ci répugnait notamment à organiser des concerts pour faire jouer sa musique). La plupart de ses œuvres tombèrent donc dans l’oubli après sa mort et c’est seulement depuis les trente dernières années que nous commençons à les redécouvrir.