Harmonies funambulesques

EAN : 9790560146874
CAILLASSE MADELEINE
Édition papier

EAN : 9790560146874

Paru le : 15 juin 2023

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  • EAN13 : 9790560146874
  • Réf. éditeur : RUB-687-4
  • Date Parution : 15 juin 2023
  • Disponibilite : Disponible
  • Nombre de pages : 13
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:2 mm
  • Poids : 70gr
  • Résumé : Née dans un sentiment d’urgence créatrice en 1999-2000, cette œuvre est fondée sur une démarche très complexe, jalonnée de contraintes mais qui lui assure à la fois cohérence et diversité.
    À partir de réservoirs de 9 notes présentant des mutations d’intervalles, elle est construite tel un véritable puzzle, constitué de trois groupes successifs de 3 notes, ou plus fréquemment, de groupes complémentaires de 4 et 5 notes.
    Cette passionnante complémentarité harmonique, alliée à une recherche permanente du meilleur équilibre, conduit l’ensemble du discours musical.

    Ma révision de cette partition, une vingtaine d’années plus tard, a uniquement consisté à en modifier la notation que je jugeais depuis longtemps trop intellectualisée.
    La musique est restée intacte.

    Si le qualificatif “funambulesques” – ajouté, la composition alors achevée – peut bien-sûr évoquer un funambule (tout le discours musical est en effet en résonances suspensives, même les résolutions), c’est davantage dans un sens émotionnel qu’il faut le considérer.
    Forme de prise de risques, mais traversée fascinante, riche de multiples émotions.
    Appels, pas lents, esquisses d’une valse, chorals, élans quasi romantiques… se succèdent, jusqu’à l’ultime séquence, lumineuse, où l’on se sent peu à peu pénétré d’un sentiment de libération.
  • Biographie : Madeleine Caillasse est née à Aix-les-Bains, en juin 1963. Sa vocation de compositrice et son activité créatrice remontent au début de son adolescence. Très jeune, elle suit, au conservatoire de Chambéry, les cours du musicologue lyonnais Daniel Gaudet en histoire de la musique et analyse. Ces matières seront approfondies en tant que disciplines complémentaires lors de ses études au C.N.S.M.D. de Lyon où elle obtient, à l’âge de vingt ans, en tant que pianiste, son Diplôme national d’études supérieures musicales. Elle a choisi de rester autodidacte en composition, préférant chercher elle-même sa propre voie.

    Des pièces tonales mais de styles variés (recueil de 12 pièces intitulé Klass’Ambiance / Remembrance) seront vite suivies par d’autres fondées sur une recherche très personnelle. Celle-ci l’a conduira à se forger un langage original dont elle explore les diverses facettes au travers de ses œuvres de maturité. Langage alliant cohérence à une constante émotion. Quête d’un discours concentré, profond et intense, où prédominent couleurs, expressivité des intervalles, richesse harmonique, résonances suspensives et clarté nostalgique.

    C’est ainsi qu’elle obtient, avec ses Harmonies funambulesques, un premier prix au Golden Key Piano Composition Competition en 2022 (USA – Category Professional International), puis un 2e prix au 5e Concours international de Composition – Franz Schubert Konservatorium, Wien (janvier 2023). Pour Quand l’incolore s’illumine de teintes éphémères, elle reçoit un Certificate of Recognition « Most distinguished Musician » au IBLA Grand Prize 2022, puis un 2e prix au Concours international de musique 2022 de l’Academia Musica, Wien (janvier 2023).

    Attachée au renouvellement esthétique, ainsi qu’à l’intimité du discours musical, elle se concentre sur des compositions pour son instrument et pour des formations réduites de musique de chambre. S’y glissent parfois des éléments autobiographiques, comme en témoigne sa pièce pour flûte en sol et piano Au pied d’une stèle. Celle-ci constitue une singularité dans son écriture. Les interprètes, en se partageant, s’échangeant les éléments d’un discours modal, volontairement dépouillé, peuvent être particulièrement inspirés s’ils songent à certaines toiles de C.D. Friedrich.

    Elle se perfectionne (dans un répertoire allant de Bach à Ohana) avec Jean-Claude Pennetier dont l’influence, entre 1983 et 1986, sera capitale dans son évolution musicale. Ses capacités et son attirance pour la musique contemporaine se confirment alors.
    Puis sa profonde attirance pour le romantisme allemand, ancré en elle dès son adolescence, et sa passion pour Schumann en particulier, l’amènent tout naturellement à effectuer de nombreux séjours en Allemagne entre 1988 et 1990. C’est ainsi qu’elle participe, entre autres, à un stage d’accompagnement de Lieder, à Düsseldorf, avec Erik Werba. La rencontre avec Édith Picht-Axenfeld sera la plus marquante.
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