Harnischstriemen

Symetrie - EAN : 9790231804218
YEZNIKIAN F C.
Édition papier

EAN : 9790231804218

Paru le : 15 oct. 2009

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  • EAN13 : 9790231804218
  • Réf. éditeur : SYM-0421-8
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 15 oct. 2009
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 86
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:9 mm
  • Poids : 267gr
  • Résumé : Harnischstriemen (Faltenachsen), pour cymbalum et ensemble s’inscrit à l’intérieur d’une célébration qui veut rendre hommage à partir de la figure de la révérence à l’endroit d’une reconnaissance. L’œuvre construite en sept mouvements, à partir d’un poème de Paul Celan, s’articule entièrement à partir de la double figure de l’empreinte et celle de l’emprunt (citation). La question géologique et cartographique s’y trouve centrale voire cardinale. Telle l’étude d’un sol et d’un terrain qui révèlent dans leurs archéologies et coordonnées, les traces d’une histoire qui se déplie jusque dans le terreau qui révélerait les rhizomes d’une filiation. Aussi, en retourne-t-il de ces traces que l’on retrouve à l’intérieur de soi à l’instar d’empreintes (comme forme de survivances) qui se seraient imprimées comme reconnaissance (le miroir) d’une trace qui fait signe d’un passage.
    Ce concerto s’est construit à partir de citations qui s’articulent selon des transformations liées à la «tramaturgie» que tisse l’œuvre. La forme basée sur une suite de sept proportions, tire ses révérences selon des axes symbolisés. Dès lors c’est une musique dans laquelle remonte, à même sa matière, des figures de rhétoriques qui peuvent aussi revêtir le sens de l’emblème. Des traces provenues de certaines œuvres étudiées de Klaus Huber et de Heinz Holliger mais aussi avec une citation de Terrain de Brian Ferneyhough jusqu’à des éléments provenus du concerto n°23 K488 de Wofgang A. Mozart, servent de matière aux multiples développements qui s’entre-tissent.

    Circonstanciellement, ce concerto célèbre en même temps deux anniversaires : respectivement, les 85 et 70 ans de Klaus Huber et Heinz Holliger dont la note si (H) se trouve, par conséquent, particulièrement pôlarisée.

    Franck Christoph Yeznikian
  • Biographie : Né en 1969 à Besançon, Franck Christoph Yeznikian commence la percussion au sein d’un groupe en 1984, avant de suivre diverses classes dans les CNR de Besançon, Dijon (improvisation au piano avec J.-P. Leguay), Strasbourg, Lyon ainsi que des stages avec Klaus Huber, Gérard Grisey, Harrison Birtwistle (centre Acanthes), James Dillon, Michael Jarrel et Brian Ferneyhough (fondation Royaumont).

    En 1994, il obtient un premier prix du conservatoire de Lyon en composition acousmatique (classe de Denis Dufour et Jean-Marc Duchenne) ainsi qu’un premier prix en esthétique pour son mémoire « Relation et valeur dialogique entre Heinz Holliger et Paul Célan ».

    Il commence alors parallèlement à étudier la compostion avec Klaus Huber. Sa pièce Surface d’Écueil obtient le premier prix de composition instrumentale à Boswil en 1995.

    De 1994 à 1996, au CNSM de Lyon, il étudie également le contrepoint médiéval et renaissance dans la classe de Gérard Geay et l’analyse du xxe siècle dans la classe de Robert Pascal.
    Suit alors une résidence à la fondation Künstlerhaus Boswil, où il entame un long travail sous forme de cycles fondés principalement sur les travaux du philosophe et historien de l’art Georges Didi-Huberman.

    En 1997, il est sélectionné par la fondation Paul Hindemith à Blonay où il travaille avec l’ensemble Contrechamps. Cette même année, il reçoit un prix de la ville de Hanovre et participe également au Kompositionmeisterkurs à Bremen sous la double direction de Klaus Huber et Younghi Pagh-Paan.

    Sélectionné au Gaudeamus Music Week l’année suivante, il perfectionne par ailleurs son cursus de composition avec Robert H. P. Platz au conservatoire de Maastricht, d’où il sortira diplômé en 2000.

    En 1999, il est choisi par le jury de l’IRCAM pour effectuer un stage d’informatique intensif. L’année 2000 le voit titulaire d’une bourse d’encouragement de la SACEM. Il débute alors une série d’interventions annuelles à l’école nationale supérieure des arts et techniques du théâtre.

    Le musée d’art moderne et contemporain de la ville de Strasbourg lui consacre un concert-portrait avec le trio Sabeth de Bâle en 2001. Il intervient également à l’IRCAM dans le cadre du séminaire « Musique/Psychanalyse ».

    En 2002, le jury du 11e concours de composition pour orchestre du 55e festival international de Besançon lui décerne à l’unanimité le premier prix pour sa pièce Lacrimis Adamanta Movebis qui est créée lors du concours de chef d’orchestre suivant, en 2003.
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