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HERVÉ MHUN, LE SCULPTEUR DE L'INFINI
Corsaire - EAN : 9782910475970
Édition papier
EAN : 9782910475970
Paru le : 1 déc. 2016
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- EAN13 : 9782910475970
- Editeur : Corsaire
- Date Parution : 1 déc. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 60
- Poids : 100gr
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Résumé :
Hervé Mhun, sculpteur d'infini.
Hervé Mhun est un artiste du milieu de Loire: il est né le 16 novembre 1905 à Saint-Thibault. Il est décédé en 1968. Il descend d'une famille authentiquement ligérienne: un père charpentier de marine de Loire , un grand-père marinier, et l'arrière grand-père," Picanne", baliseur de Loire... ce métier a disparu de cette partie du cours du fleuve. Quoi d'étonnant à ce que notre artiste ait été inspiré par le fleuve ? Il le portait dans ses gènes.
Gros plan Hervé Mhun
En cette première moitié de XXe siècle, la pêche professionnelle du saumon battait son plein, mais la marine de Loire accusait son déclin, vaincue par le chemin de fer. Les ligériens se reconvertissaient donc dans la pêche et la chasse sur la Loire, et le jeune Hervé passa une partie de sa jeunesse sur les barques à fond plat.
Pendant la guerre de 1914/18, la famille s'exila en Bretagne, et le garçon annexa à son inspiration ligérienne le souffle qui anime les Bretons : il se lia avec des artistes de cette région. Hervé, à cette époque, sculptait les bois, et c'est ainsi que Claude Rameau, "le peintre de la Loire", le remarqua, et l'incita à monter à Paris, à 18 ans. Mais c'est en usine qu'il lui fallut travailler, pour subsister, et le pays l'envoya bientôt effectuer son service militaire à Fez, dans le Maroc en guerre. Il ne regagna la capitale qu'en 1927, installé dans un atelier de Montparnasse. Dès 1930, il est à même de présenter des bustes de pierre.
En 1930, il épouse une Sancerroise, qui lui donne un fils, peu avant d'être emportée par la maladie. Malgré le malheur, il poursuit sa carrière et reçoit la médaille d'or de l'exposition internationale des Arts et Techniques en 1937; L’État se porte acquéreur de son œuvre. C'est une époque de succès, la solidarité entre artistes joue pleinement, et sa sœur, artiste peintre, vient le rejoindre.
Vient la Seconde Guerre Mondiale. Hervé est fait prisonnier en 1940. Il refuse le STO, et parvient à sculpter les visages de ses compagnons de captivité, exprimant de façon extraordinaire la souffrance. A la suite d'un bombardement en 1943, il édifiera un monument commémoratif, aujourd'hui consacré par les Allemands: l'œuvre de notre sculpteur contribuera à la réconciliation des deux peuples...
En 1947, diminué par la captivité, il reprend son métier et travaille pour Bourges, Abbeville; Il est invité en Belgique, en Suède... Autant d'influences nouvelles. C'est ainsi que son inspiration rencontra celle de l'écrivain Henri Guénon, ce qui allait susciter le "grand œuvre" d'Hervé Mhun. L'écrivain est inspiré par les philosophies orientales et la franc-maçonnerie. Les sculptures d'Hervé Mhun prendront dès lors le tour initiatique qui caractérise l'apogée de sa carrière. Les formes sont stylisées, épurées, élancées, empreintes de mystère. Une créativité fiévreuse s'empare de l'artiste, le tenant éveillé la nuit.