Histoire et faux-semblants - Classiques et Contemporains

Magnard - EAN : 9782210755376
DAENINCKX/GRINFAS
Édition papier

EAN : 9782210755376

Paru le : 22 juin 2009

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  • EAN13 : 9782210755376
  • Réf. éditeur : 75537
  • Collection : CLASSIQUES & CO
  • Editeur : Magnard
  • Date Parution : 22 juin 2009
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 160
  • Format : H:180 mm L:130 mm E:9 mm
  • Poids : 140gr
  • Résumé :

    Un homme transporté trente ans en arrière, au pays de ses amours adolescentes ; un inspecteur qui suit la trace d'escrocs dans le Paris de l'Occupation ; un jeune homme en quête d'un CD pour sauver la vie de sa sœur jumelle ; un étrange pilleur qui cherche des débris humains… Les époques et les lieux se croisent au fil de la lecture de ces quatre nouvelles intenses, avec l'Histoire pour lien.

    Dans Histoire et faux semblants, Didier Daeninckx fouille l'histoire mutilée pour en extraire des récits éclairant autrement notre époque. Ils permettent d'étudier la façon dont la littérature raconte l'Histoire, les procédés utilisés, les choix d'un écrivain, et le genre de la nouvelle.
    Les élèves trouveront, en outre, une interview exclusive de l'auteur en fin d'ouvrage.

  • Biographie : « Et si Didier Daeninckx était une couleur ? » – Ce serait le noir : noir comme les romans policiers qu’il écrit ; noir comme la mort qui entra dans sa vie la nuit du 8 février 1962, quand, au métro Charonne, une amie de sa mère mourut sous les coups des policiers parce qu’elle manifestait contre la guerre coloniale qui ensanglantait l’Algérie ; noir comme l’ombre dont il tire les épisodes tragiques de l’histoire contemporaine ; noir comme les Kanaks de l’île de Lifou qui lui ont raconté comment, en 1931, cent cinq des leurs ont été parqués à Paris, au milieu de crocodiles, pour servir d’attraction à l’Exposition coloniale ; noir comme le visage de Christian Karambeu, dont les deux arrière-grands-pères faisaient partie de ces hommes, femmes et enfants exposés comme des « cannibales français » et finalement échangés contre des crocodiles du zoo de Hambourg… Didier Daeninckx rencontre la terre de Nouvelle-Calédonie en 1997 : il y a été invité par le directeur de la Bibliothèque centrale, qui veut apporter la culture du livre à toutes les tribus de l’archipel. Il visite alors les cases-bibliothèques et lui, l’écrivain, découvre un peuple dont la culture est essentiellement orale. Le soir, à la veillée, des conteurs lui racontent des légendes, des histoires ; un jour, quelqu’un évoque le triste sort des Kanaks de l’Exposition coloniale de 1931. Ce drame, que la presse parisienne de l’époque traita comme un simple fait divers, émeut profondément Didier Daeninckx, dont l’histoire personnelle, les choix politiques et littéraires sont marqués par la lutte contre toutes les formes de discrimination. Né à Saint-Denis en 1949, il porte le nom d’une lignée de déserteurs que l’exil conduisit de Gand à Stains et de la boue des tranchées à la « boue des banlieues ». Du côté maternel, il descend de cheminots militants communistes ; sa mère elle-même se bat contre les guerres coloniales et le fascisme. Dans la cour de son école d’Aubervilliers, ses copains sont kabyles, africains. Et quand, dans les années 1960, il abandonne un travail d’imprimerie pour voyager, il va à la rencontre des hommes du Maghreb, du Moyen-Orient et de Cuba. Depuis qu’il est devenu écrivain, son travail ne cesse de croiser ce qu’il appelle sa « romance familiale » et le nom d’hommes, de lieux que l’histoire de France aurait parfois voulu oublier, voire effacer. Ainsi, quand, en 1998, on lui demande une contribution au cent cinquantième anniversaire de l’abolition de l’esclavage, il rédige une pièce radiophonique intitulée Des Canaques à Paris, dont il reprend le thème pour écrire Cannibale et, ainsi, fixer par écrit un peu de la souffrance du peuple kanak. Car celui qui a dit « Pour moi, c’est une maxime d’écrivain : être un homme contre » ne cesse, en fait, d’écrire pour la mémoire collective.
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