Hommes sensibles des quartiers

Universlam - EAN : 9791091493123
DREANO MICHEL
Édition papier

EAN : 9791091493123

Paru le : 3 déc. 2012

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  • EAN13 : 9791091493123
  • Réf. éditeur : 13
  • Collection : ENTRE GUILLEMET
  • Editeur : Universlam
  • Date Parution : 3 déc. 2012
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 80
  • Format : H:190 mm L:120 mm E:5 mm
  • Poids : 100gr
  • Résumé : “ Michel, lui, il a le groove
    Sa poésie claque entre les doigts
    Michel est toujours dans le mouv’
    Quels que soient les accents de sa voix
    Il est berbéro–judéo–rocker
    Moitié parigot, moitié lover
    Moitié Breton, moitié accordéon
    Ça swingue sur le quotidien
    Les petits drames inévitables
    Le cocasse et les petits riens
    Ça reste sourire et ça s’ballade ”
    Gabrielle Tuloup,
    championne de France de slam à Bobigny, 2010
  • Biographie : Mon père, paysan à l’origine, est “ monté ” de sa Bretagne natale à Paris pour gagner sa vie en tant que cuisinier dans les années de l’immédiat après–guerre. Et moi, je suis né en 1952 : je suis donc un “ baby–boomer ”. Mes parents, gaullistes, respectaient l’ordre et votaient à droite. Moi je me sentais libertaire. En fait, je ne rêvais que d’une seule chose : faire du spectacle. Et c’est ainsi, qu’après avoir obtenu deux licences littéraires, je me suis mis à travailler en tant qu’animateur–spectacles dans les villages de vacances et les hôtels–clubs en France et à l’étranger. Je me suis retrouvé responsable d’animation à Tourisme et Travail qui dépendait de la CGT (c’était l’équivalent du Club Med, en plus “ populaire ”). Ainsi pouvais–je gagner ma vie, roder mes textes et mes chansons et surtout me produire tous les soirs face à un vrai public. J’y gagnai l’expérience et l’endurance des métiers du spectacle. Pour ce qui est de mes influences musicales, elles sont nombreuses. Dès l’âge de 15–16 ans, dans le contexte du Paris survolté de l’après–68, j’écoutais le folk–blues américain des années 60 ; Bob Dylan en particulier, ainsi que le blues anglais des sixties (Peter Green, John Mayall). Comme beaucoup de jeunes gens de ma génération, j’ai vénéré les Beatles et “ usé ” jusqu’au dernier sillon de mon électrophone, Sergeant Pepper’s et le double blanc. Petit à petit, je suis allé vers le jazz moderne (Monk, Miles, Coltrane, Parker, Rollins, Mingus…). En rencontrant l’univers spiritualiste et africain de Pharoah Sanders, je me suis mis à approfondir mon inclination pour les musiques traditionnelles, en particulier celles des peuples mandingues. Une vraie affi nité qui devait m’amener, beaucoup plus tard, à rencontrer Djeli Moussa Diawara, un grand griot guinéen, ébouriffant joueur de kora (la harpe africaine).
    Je dois un vrai tribut à la grande chanson française de l’après–guerre, dite “ chanson à texte ”. Celle des Brassens, Ferré et Nougaro ; celle qui s’est frottée à la fois au swing du jazz américain et à la danse canaille de la “ java–valse ” du musette parisien. Quant aux textes, à part une ou deux collaborations exceptionnelles, je les écris seul. Alors que j’étudiais les lettres et l’anglais, j’ai commencé à mettre en musique mes premiers poèmes. C’étaient des blues (en français) sans refrain. Des “ textes–prétextes ” pour des complaintes en mineur. Ils parlaient de mon environnement urbain dans les quartiers populaires de Paris (Belleville–Ménimontant) où je vivais alors. Journaliste, enseignant et réalisateur, j’ai toujours cherché les raisons de croire à la fraternité dans les banlieues du XXIe siècle ainsi que dans “ mes ” villes mythologiques. De laveries automatiques en épiceries arabes. De gares désaffectées en jardins ouvriers. De Paris à Belfast. De Venise à Saint–Denis. D’Hollywood à Belleville. De New York à Montreuil. Mes chroniques nous baladent dans les villes.
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